Oui et non.
Oui parce qu’en naissant, nous héritons d’une programmation génétique et qu’en grandissant nous assimilons un code culturel par le biais des croyances familiales. Ce programme culturel est déposé dans notre mémoire cellulaire à l’aube de notre vie, si bien que nous avons oublié l’avoir appris.
Toute culture est le fait d’une mémoire. Elle peut nourrir l’âme, mais aussi l’étouffer. La culture est donc un support identitaire qui comble la méconnaissance de soi. Ce manque de connaissance provient du fait que 90% de notre potentiel est caché à notre conscience. Il est caché parce que nous n’avons pas développé la force-intelligence de le rendre manifeste. Nous sommes si occupés à nourrir le système financier pour payer nos mensuels que nous donnons peu d’importance au développement de notre conscience. Nous effleurons à peine la surface (psychologique) à travers nos réflexions philosophiques où des notions de la physique quantique sont intellectualisées plutôt que vécues. En réalité, lorsque nous sortons de la représentation conceptuelle et que nous pénétrons dans l’aspect dimensionnel de la conscience, nous ne pouvons plus réfléchir. Mais nous avons peur d’être englouti par notre psyché et notre mental.
La plupart des psychologues s’entendent pour dire que notre conscient dirige notre vie à 10%. Le 90% qui reste, nous l’appelons hasard, destin, fatalité. Les spécialistes le nomment l’inconscient. Il en va de même pour notre ADN : 10% sert de support à notre code génétique et 90% ne servirait à rien selon certains scientifiques.
10% de notre programme génétique + 10% de nos croyances constitueraient notre identité humaine ? C’est bien mince.
Le plan
Est-ce que la rencontre avec votre partenaire fut le fruit du hasard ? Pouvez-vous changer de partenaire, votre statut social, le cours de votre destin ? Avez-vous le droit de changer la vie que vous avez ?
Mais plus important : Qui vous dit que vous devez changer de vie ? Et pour faire quoi de mieux ?
Nous avons un plan de vie pour évoluer. Et lorsque nous passons à travers, au prix de souffrances et épreuves, nous avons le sentiment qu’il y a quelque chose derrière notre destin.
Et alors nous devenons conscient de nos croyances, nous voyons que nous pouvons les changer, que nous ne sommes pas obligé de nous y conformer. Alors commence un long périple de remises en questions, de doute, de deuil, d’incompréhension, de jugement d’autrui parce que nous allons voir quelque chose que la majorité des gens ne voit pas : la face cachée de la vie.
Nous sommes toujours seul sur le chemin de la vie. Si cette solitude devient trop pénible, nous retombons dans le connu, dans nos croyances. Durant cette période, nous avons parfois besoin de support pour parler.
Tout est écrit ?
Non. Notre vie n’est plus tracée dès lors que nous en devenons le Créateur. Mais pour y parvenir, il faut avoir déprogrammé nos mémoires jusque dans la moindre douleur ou tension corporelle et nous être centré puis positionné dans le vide.
Dans cette position centrique, vous êtes seul. Et pour tout support, non pas un code génétique ni une croyance, mais le vide lui-même. Et plus vous en prenez conscience, plus son rayon s’élargit. Alors il faut beaucoup de force pour soutenir cet espace sans éprouver de vertige. Avec le temps, vous vous y sentirez chez vous car, cet espace, c’est vous !
Au centre de votre personne, vous avez accès à d’autres univers. Votre conscience psychique peut se déployer au cœur de votre subconscient et tout démasquer : vos manipulations, la désinformation, votre phobie des araignées, vos doutes sur votre intégrité, votre propension à vomir vos problèmes psychiques sur les autres, votre résistance au changement, la peur d’être libre, de prendre position, de déranger, d’être jugé, la peur de mal faire, votre manque d’autorité réelle sur votre vie, etc. À cette étape, vous pouvez être leurré, vous leurrer vous-même et berner les autres. Vous en serez parfois conscient, parfois non.
Si vous voulez devenir le Créateur de votre vie, vous devez apprendre à négocier avec ceux qui la dirigent et qui animent avec précision des forces en vous. Dites-vous bien que si votre conscience n’est pas assez développée pour vous faire évoluer, vous avez besoin d’une autre force, intransigeante, qui vous fera avancer vers votre inconscient. Autrement vous serez propulsé par la force ambiante de l’inconscient collectif qui gardera votre pouvoir psychique captif du conditionnement (voir la vidéo connexe sur la page du blogue : Adjustment bureau).
Donc soit vous êtes propulsé vers l’intérieur profond de votre inconscient par des forces rigoureuses et sans pitié pour déployer votre préscience, soit vous vous laissez endormir par des forces qui vous éloignent de votre autorité. Tant que vous restez figé avec vos insécurités, vos doutes, tant que vous voulez des preuves ou être rassuré, vous resterez confiné au plan du 10% où tout est connu.
Votre seul libre-arbitre est de choisir la force de propulsion : celle qui vous fait pénétrer votre inconscient ou celle qui vous évite cette aventure du réel.
Aussi bien dire que nous n’avons pas de choix. Pour évoluer, nous devons pénétrer toutes les strates de notre subconscient. Et pour y arriver, nous devons comprendre comment user de notre intelligence émotionnelle pour balancer tous les niveaux de notre sensibilité.
Au-delà du 10%
Lorsque vous aurez déchiré suffisamment de voile, vous verrez au grand jour la réalité à l’intérieur de vous. Vaste et faste. Un jour, le 90% de vous-même dévoilé progressivement à votre conscience fera de vous un Créateur. Ce jour-là, vous cesserez de douter de ce que vous avez à faire, au détail près.
Pour sortir du programme ou plutôt du sentiment d’avoir besoin d’un support, il faut faire des deuils sans arrêt à l’intérieur de soi. Ne pas avoir peur de perdre est la disposition nécessaire au vide qui nous met en phase avec notre propre énergie vibratoire et avec notre préscience.
Il arrive que nous refusions de nous libérer d’une situation, d’un partenaire, d’un ami parce que nous ne voulons pas vivre de culpabilité, nous voulons éviter de faire le deuil ou certains écueils ou de vivre la mutation intérieure que propose cette action. Ne pas agir nous garde dans notre programmation. Prendre acte humblement des changements à faire nous aide à faire le deuil et à ne pas laisser trainer en nous des regrets.
Sortir du plan
Le jour où vous savez qui vous êtes, alors les forces qui vous ont toujours dirigé commencent à vous laisser tranquille. Elles le peuvent parce que vous avez trouvé votre identité souche. C’est elle qui détermine la ligne de votre destin.
Cette identité souche est la partie suprasensible de votre être et elle doit se raccorder à votre partie sensible (l’être programmé par sa culture). Lorsque toutes vos dimensions identitaires sont fusionnées, alors la direction que vous donnez à vos actions est toujours juste. Vous ne sonnez jamais faux aux oreilles de l’univers. Ainsi il peut mettre à votre service le pouvoir d’attraction qui crée votre destin. Dorénavant, travailler pour vous, c’est travailler pour l’univers…
Ni magique ni une affaire de foi, la synchronicité universelle dépend à la fois du respect de toutes les dimensions de votre identité et de la force-intelligence que vous serez capable de manifester pour animer vous-même le monde des pensées.
Au cours de cette grande aventure vous aurez pratiqué votre intelligence émotionnelle non seulement sur le 10% d’un programme que vous subissez et dont vous connaissez toutes vos réactions, mais aussi sur votre capacité à rester seul au centre de vous-même sans douter de la direction à prendre. Seul devant le potentiel sans douter du seul choix à faire. Ainsi les multiples potentiels qui vous étourdissent aujourd’hui deviendront un jour une seule réponse, juste et claire. Le choix unique de cette voix est créatif. C’est pourquoi vous ne sentirez jamais ne pas avoir de libre-arbitre. Au contraire, marcher sur un sentier qui se défriche à mesure vous pourvoira d’une grande liberté.