Ces pensées sont reliées à l’article « Des femmes pour guérir le monde » de Sylvie Bergeron

  • L’ordre imposé du dehors provoque presque toujours un désordre intérieur.
  • C’est l’homme consumé par l’intellect qui a des croyances, car l’intellect est toujours en quête de sécurité, de protection ; il cherche toujours à éviter le danger, et il élabore donc des idées, des croyances, des idéaux, derrière lesquels il peut s’abriter.
  • Votre vie, vous-mêmes, vos petitesses, votre existence creuse, votre brutalité, votre violence, votre avidité, votre ambition, vos affres quotidiennes, votre douleur sans fin. C’est tout cela qu’il vous faut comprendre et personne sur terre ou au ciel ne vous en délivrera, si ce n’est vous-mêmes.
  • La mort est extraordinairement semblable à la vie lorsque nous savons vivre.On ne peut vivre sans en même temps,mourir. On ne peut pas vivre sans en même temps mourir psychologiquement toutes les minutes. ce n’est pas un paradoxe intellectuel, je dis bien pour vivre complètement , totalement chaque journée en tant qu’elle présente une beauté toute neuve, on doit mourir à tout ce qu’était la journée d’hier, sans quoi on vit mécaniquement et l’on ne peut savoir ce qu’est l’amour , ce qu’est la liberté.
  • La pensée transforme le désir en mémoire et la mémoire s’alimente parce qu’on y revient maintes fois par la pensée.
  • Si l’on ne se compare à personne, on devient ce que l’on est.
  • Nous sommes esclaves de la personne dont dépendent nos plaisirs.
  • Si vos yeux sont aveuglés par vos soucis, vous ne pouvez pas voir la beauté d’un coucher de soleil.
  • La peur est un des plus grands problèmes inhérents à la vie. Être sa victime c’est avoir l’esprit confus, déformé, violent, agressif, en perpétuel conflit. C’est ne pas oser s’éloigner d’un mode conventionnel de pensée, qui engendre l’hypocrisie. Tant qu’on est pas délivré de la peur, on peut escalader les plus hautes montagnes, inventer toutes sortes de dieux, mais on demeure dans les ténèbres.
  • Lorsqu’on est directement en contact avec la nature; lorsqu’on observe le mouvement de l’oiseau sur son aile; lorsqu’on voit la beauté de chaque mouvement du ciel; lorsqu’on regarde le jeu des ombres sur les collines ou la beauté d’un visage, pensez-vous que l’on éprouve le besoin d’aller voir des peintures dans un musée?