Modèles d’humains #1/4 : Supériorité de l’humain sur l’intelligence artificielle par Sylvie Bergeron

Existe-t-il un outil de comparaison qui établirait la supériorité de l’humain sur l’intelligence artificielle ? La réponse est oui.

J’en ai fait l’étude depuis les 5 dernières années et, dans le Programme complet de Formation Le Créateur, nous vous présentons un tableau complet qui nous permet d’établir où commence et où s’arrête la puissance de l’humain et celle de l’IA. Rejoignez-nous sur le Groupe Le Créateur !

Selon que notre être développe ses dimensions profondes ou de surface, il en résultera différents modèles d’humains, en compétition ou non avec l’IA.

La supériorité de l’humain, affaiblie par le code à barre

Comment pouvons-nous parler dorénavant de modèles d’humains, comme nous parlons de modèle de voiture ? Nous sommes devenus un produit qui consomme, au même titre qu’un robot.

Donc nous avons collectivement et passivement accepté de nous satisfaire d’un Code QR pour nous identifier, à titre de produit parmi d’autres. En effet, ce statut de produit imposé par les leaders du marché n’est pas contesté.

Si la majorité d’entre de nous accepte de se brancher sur des algorithmes au point d’effacer, dans notre société, la valeur de l’être naturel, l’impact de cette neutralisation de l’identité humaine sera un asservissement progressif de nos libertés. La valeur  de l’être sous-tend notre essence, celle sur laquelle repose notre vitalité réelle.

3 modèles d’humains se définissent par une connexion

Depuis toujours, l’humain s’est représenté à travers la nature, d’où le droit naturel est issu. Nous n’avions pas la possibilité de « créer », de manipuler le vivant ni par ses gènes, ni par des technologies.

En 2021, nous sommes résolument ailleurs : l’eugénisme dont rêvent certains leaders remplace la place la cohérence de la nature.

Dans cet article, je vous ai présenté les 3 modèles d’humains qui co-existeront dans le futur proche : l’humain naturel, le transhumain et le suprahumain. Ils se définiront selon qu’ils se branchent à la nature, aux technologies ou à leur énergie mentale.

Les dangers d’éliminer ce qui rend l’humain supérieur

Au cours des dix prochaines années, les cerveaux de nos jeunes seront reconditionnés et sous haute influence des algorithmes. Le Code QR sera leur passeport dans un monde contrôlé où le manque de liberté étouffera l’être dans sa quête de sens. Ce manque d’oxygène décimera notre population, tant psychiquement que dans ses forces vitales et donc, dans sa capacité de production.

Mais d’ici 30 ans, un seul modèle survivra : le suprahumain.

Le surhomme

Nietzsche l’avait pressenti. Il l’appelait le surhomme. Et il valorisait sa volonté de puissance.

Le problème de Nietzsche est qu’il n’a jamais pris en compte le goulot affectif qui obstrue l’accès à la valeur source de l’être. C’est là, dans le flux d’énergies mentales, que se trouve la puissance réellement agissante de notre volonté. Notre supériorité humaine repose sur un continuum multidimensionnel que la science refuse de reconnaitre faute d’outils de mesure.

Ne pas avoir accès à cette source cause beaucoup de souffrance. La déconnexion d’avec nos circuits internes fait en sorte que notre volonté n’agit que sur des représentations conceptuelles. Nous ne comprenons pas le pouvoir sur la matière et l’énergie à travers un continuum multidimensionnel.

Par conséquent, la volonté de puissance, réduite au champ conceptuel du monde, nous empêche de communiquer avec la réalité du vivant. C’est pourquoi nous en sommes les prédateurs. Nous craignons notre environnement.

Ce qui nuit à l’ouverture de nos circuits psychiques : la polarisation

De fait, Nietzsche nous a montré le chemin à ne pas suivre.

À force de réfléchir sur sa dualité esprit/animal, le philosophe en est venu à s’autopolariser à un point de souffrance insoutenable. Sa psyché s’est disloquée.

Que se passe-t-il lorsqu’on se polarise à l’excès ?

Nous devenons excentrique. Autrement dit, plus nous créons d’opposition à l’intérieur de nous, confondant la volonté au rapport de force. Ainsi nous nous éloignons de la cohérence naturelle à l’humain. Et nous sommes en déséquilibre, ce qui produit une tension psychique.

Nietzsche a écartelé sa psyché à un point de déséquilibre tel, que sa conscience représentative a explosé. Ne restait que sa psyché en désordre. Un billet de train pour la folie.

Le suprahumain, la supériorité humaine

Ainsi le suprahumain ne pourra vivre l’aventure de sa puissance, sans avoir préalablement dépassé ses doutes, ses craintes, ses pulsions. La représentation qu’il se fait de la mort demeure sa plus grande crainte – subconsciente ou non – et le pousse à se comporter de manière incohérente, au regard des forces de vie.

Le suprahumain dépassera l’ascendant de son statut de mortel pour concentrer ses intérêts sur le flux de ses énergies mentales. Au lieu d’en réfléchir la nature, il la canalisera. De ce fait, son taux de vitalité augmentera.

La disposition mentale de l’humain à ne plus bloquer le flux d’énergies mentales vivifiantes transformera le destin de l’Homme. C’est alors que d’humain naturel, il deviendra un suprahumain.

D’un être qui se connecte à la nature, il ajoutera la valeur des énergies mentales qui décuplera la puissance de sa volonté.

Autrement dit, la volonté chez l’humain naturel, aussi déterminé soit-il à devenir un surhomme, est incompétente tant que l’être ne brise le voile psychologique de son statut de mortel. Cela signifie qu’il doit mettre fin à ses croyances, à la représentation conceptuelle qu’il se fait de la mort pour en affronter le démon directement dans sa psyché. On ne peut faire ce travail seul.

Mais c’est ainsi qu’on libère le flux des énergies mentales – le fiat lux – à volonté, ! Et la vitalité se libère PARCE QUE l’être s’ouvre à ses paramètres psychiques et mentaux en toute conscience.

La tentation de nous remplacer par l’intelligence artificielle

L’eugénisme, c’est le désir humain d’améliorer ses capacités grâce à son inventivité. Lorsque l’eugénisme est poussé par la volonté de puissance, tel que certains leaders pharmaceutiques ou technologiques en rêvent, les dérapages sont prévisibles. Et puis, le mortel ne peut décider de son temps de vie, peu importe sa prétention, sa croyance.

Pratiquer l’eugénisme sans connaitre les potentiels de l’humain naturel vers son statut suprahumain, c’est comme d’offrir des prothèses à des gens qui ont tous leurs membres !

L’obsession pour l’eldorado qu’offre l’intelligence artificielle

Ordre marchand oblige, tout le monde se sent très excité de prendre part à ce nouveau chapitre de l’économie de financiarisation, sans même se rendre compte qu’elle est vouée à l’échec.

Le désespoir, l’obsession d’une croissance économique sans fin, le désir de contrôler le vivant nous indiquent où les leaders du monde conduisent une humanité de plus en plus désincarnée, qui s’éloigne de son équilibre et qui se donne très peu de chances de se connaitre.

Cet eugéniste qui craint tant la mort, nous y précipite !

Vivre autrement en développant la supériorité de l’humain

Le suprahumain se développe de l’intérieur, loin des circuits consuméristes, loin de l’ordre marchand. Ce qui ne l’empêche pas d’être actif et engagé dans ce monde superficiel.

C’est ce que j’ai été poussée à développer personnellement. L’expérience suprahumaine, on ne la choisit pas d’emblée. Elle devient simplement une évidence.

Ensuite, la force de caractère déterminera si vous en faites un mode de vie ou non. Et la pratique du suprahumain, en soi une initiation, un pèlerinage, est la route qui conduit à trouver sa qualité d’être pour mettre à la terre sa qualité de vie.

Je suis devenue ce suprahumain sans jamais avoir médité ni cherché. Je n’ai jamais eu le moindre désir de développer une volonté de puissance. Par contre, suivre le chemin m’a conduite à développer la puissance de ma volonté.

Cette inversion se produit dans la conscience à mesure que nous dévoilons les mensonges qui jonchent notre espace psychique et mental.

La permanence de l’état de paix, condition du suprahumain

Dès lors que j’ai accédé à cette puissance interne, toutes les tensions qui me polarisaient sont disparues pour laisser place à une paix mentale permanente. Permanente signifie que depuis l’âge de 20 ans, peu importe les émotions que mon corps peut vivre, mon mental ne bronche jamais. Il reste stable, à temps plein, depuis ce jour.

Ce qui s’est passé : j’ai été mise en plein centre de ma conscience où toutes les dimensions sont apparues en même temps. Autrement dit, je suis arrivée spontanément à la source de ma lumière. Le flux de nos énergies mentales se manifeste de cette façon, comme de la lumière, selon notre degré de sensibilité (Faites le test pour mesurer votre sensibilité).

La supériorité de l’humain vient de sa lumière, issu du plan mental de sa conscience

Cette lumière, ce flux mental, doit être libéré. L’acte de libérer ce flux est ce qui produit la descente de la lumière dans le centre de la personne. Et voilà comment on accède à un équilibre mental permanent, peu importe les épreuves vécues. Et ainsi se manifeste la puissance de la volonté.

Lorsque j’ai été branchée à ma source de lumière, au coeur de ma dimension mentale, j’ai compris tout le sens de la vie et tout son mystère. En d’autres mots, moi qui, à cette époque, vivais une crise de sens et des frustrations, je voyais d’un seul coup d’oeil les structures de mon être humain : les mécanismes de l’âme et de l’esprit sont universels, nous sommes tous construits de la même manière.

Pour atteindre sa supériorité, l’humain peut se déprogrammer

Quand un tel savoir, un tel contact arrive dans ta conscience, ce n’est pas facile à soutenir. Car il y a tout un bagage de mémoires qui t’ont gouvernées toute ta vie et que tu dois laisser tomber, parce que ça déforme le réel dans l’information. Dès lors, c’était clair pour moi que la mécanique des mémoires découlait de nos perceptions sensorielles. Ces perceptions colorent notre vision du monde d’après d’autres filtres tels les émotions, les souvenirs, les blessures, les quêtes, etc.

Délaisser ce qui nous a coloré profondément est un cheminement désarçonnant. Nous nous retrouvons du coup, sans soutien. Sans le conditionnement des repères sur lesquelles nous nous sommes appuyés toute notre vie, on se sent affaiblit et très seul (Lire aussi Comment se déprogrammer pour devenir libre et bâtir sa vie à partir de soi)

Se retrouver sans repères ni norme, ça nous conduit sur le chemin de l’inconnu.

La traversée du désert pour pénétrer dans les dimensions de sa supériorité

Comment rester conscient, être dans le quotidien de la vie, sans recourir à nos acquis et expériences ? Comment se passe la suite des choses sans nos repères connus ?

Nietzsche n’a pas pu répondre à cette question parce qu’il n’a pas « pénétré les dimensions de sa conscience ». Il les a seulement conceptualisées et s’est appuyé sur cette reconnaissance intellectuelle pour éviter le vide. Ainsi fonctionne la valeur psychologique de la conscience humain.

Nietzsche est resté dans la limite du raisonnable pensant accéder à une volonté psychique.

Lorsqu’on parvient à « pénétrer » DANS la dimension psychique, s’amorce la traversée du désert. C’est un appel de la conscience, de l’esprit et non pas de la raison.

Affronter ses démons pour voir la lumière

Le premier pas dans le désert attise nos vieilles nos chimères, et elles feront tout pour que nous restions sous leur joug.

Des chimères de toutes sortes tentent continuellement de berner notre conscience raisonnable. Ce spin de réflexions nourrit des frustrations mais jamais notre être. De là l’importance de contester tout ce qui habite notre psyché.

Nietzsche n’a pas contesté ses chimères. Il a crié sa puissance. Et ses chimères se sont exaltées.

Le mode d’emploi n’existait pas, il y a deux cents ans. Aujourd’hui, si.

Se rebrancher à son énergie mentale pour maitriser sa supériorité d’humain

À mesure que nous trouvons la force de contester les obstructions, les interférences psychiques, les choses graduellement s’épurent. Et enfin la lumière frayera son chemin dans les dimensions de notre conscience.

Cette lumière ne sera plus un concept intellectuel, une croyance spirituelle, mais l’expérience du réel dans des univers mentaux d’où le monde est issu. Nous apprenons à y voyager les yeux ouverts.

Cette lumière sera très réelle. Vous ne pourrez pas en douter. C’est votre flux d’énergie mentale qui devient lumière. Il régénère constamment toutes les dimensions de votre être.

Vous le ressentez PARCE QUE tout est clair. La clarté révèle ce qui est caché. C’est cette révélation qui définira le nouveau modèle de l’humain naturel : le suprahumain.

C’est ce modèle, déjà embryonnaire, qui survivra aux autres modèles grâce à son extrême sensibilité à la lumière. Et puisqu’il découle de l’humain naturel, il a besoin nécessairement de s’intégrer à la civilisation créée par celui-ci.

Le puissance transhumaniste contre la créativité suprahumaine

Le suprahumain aura beaucoup de difficulté à s’associer au transhumain. Le transhumain est totalement à la merci des pensées discursives et matérialistes qui interfèrent dans la psyché humaine.

À l’instar de Nietzshe, le transhumain cherche sa volonté de puissance. Et avec les technologies, il n’a même plus besoin de volonté pour être puissant: il l’emprunte aux machines, aux algorithmes. Ses prouesses sont certes créatives et indéniables du point de vue technologique mais ne seront d’aucune manière alignées à l’esprit créatif réel de notre potentiel humain, en soi intrinsèquement éthique.

La créativité du suprahumain se situe sur le plan universel. En ce sens, il doit se dépasser, se dépouiller de ses interférences mémorielles encombrantes. Sans cette mise en transparence psychologique et psychique, il ne peut accéder à son flux d’énergie mentales. Jamais sur le globe, l’humain n’a eu accès à ce puissant flux ni à un tel savoir intégral.

Imaginez cet état de conscience qui grandira au cœur de l’humanité, quand chacun aura accès à la compréhension de tous les mystères de la vie et de la mort. La science qui découlera du suprahumain ne sera pas destructive du vivant.

Atteindre l’immortalité technologique ou supranaturelle ?

Parmi l’élite de la GAFAM, certains cherchent à devenir immortel à travers les machines.

 C’est pousser la logique Nietzschéenne à son extrême. Il s’agit d’une déconnexion dramatique d’avec sa lumière interne pour embrasser les plus grandes illusions de la volonté de puissance à travers des machines.

Depuis plus de deux cents ans, l’humanité dérive vers l’usage abusif d’un seul hémisphère du cerveau. Louangeant les statistiques, l’analyse, la logique, on a voulu ignorer que le cerveau intuitif est la porte d’entrée vers nos dimensions mentales.

C’est dans cet espace-temps que nous pouvons pénétrer la dimension psychique, celle-là même qui nous connecte à notre source de lumière.

L’immortalité relève de la dynamique entre l’humain et son propre esprit, lorsqu’il a compris sa véritable nature et d’où il vient. Cette fusion avec sa « lumière originelle » octroie à l’humain les clés de l’immortalité, non pas physiques tel que le prône l’élite transhumaniste, mais au sens psychique.

La puissance de la volonté, supériorité de l’humain sur l’intelligence artificielle

Et pour que la puissance de la volonté survienne réellement, l’individu doit dominer ses démons, maitriser le chaos de ses énergies mentales et stabiliser ses tensions psychiques.

Cette stabilité est ce qui m’a procuré la paix d’ esprit de manière permanente dans ma psyché. Elle est le garant de la plus grande des qualités de vie. Ne pas douter, ne pas craindre, voir le réel, sont les capacités profondes qui transmutent la volonté de puissance en puissante volonté.

Dès lors que j’ai vécu cette grande centricité à l’intérieur de moi, j’ai su qui j’étais et plus jamais cette lumière interne ne m’a quittée.

Sans jamais avoir pratiqué la méditation de ma vie, j’ai accès à mon flux d’énergie en tout temps. C’est l’élixir du fruit de la conscience, l’oasis permanent après la traversée du désert. M’abreuver à une telle source, c’est ce qui me renouvelle et me rend épanouie et créative.

Cet état d’équilibre parfait, seul un individu détaché de ses mémoires peut l’atteindre. Gravir chaque marche de sa conscience, permet de pénétrer toutes les dimensions de soi afin d’en maitriser parfaitement le flux chaotiques des énergies. Ainsi l’ordre se crée.

Ainsi, l’individu qui évolue change le monde !

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Voici tous les textes de cette série :

1/4 –  https://laguaya.ca/2021/04/26/quelle-est-la-superiorite-de-l-humain-sur-lintelligence-artificielle/

2/4 – https://laguaya.ca/2021/05/03/a-quel-modele-dhumain-vous-identifiez-vous/

3/4 – https://laguaya.ca/2021/05/10/parmi-les-3-modeles-d-humain-lequel-survivra/

4/4 – https://laguaya.ca/2021/05/17/pourquoi-le-suprahumain-survivra-au-transhumain/

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