La course effrénée pour une croissance sans fin a commencé ses ravages bien avant la pandémie. En arriver à un épuisement physique ou mental, exprime qu’une personne a attendu trop longtemps avant d’écouter les signaux perturbateurs.

Généralement, les gens les tolèrent tant qu’ils ont assez d’énergie pour leur permettre de fonctionner, sans en tenir compte. Les autres, ceux qui s’en occupent, sont hypersensibles ou font ce qu’on appelle de la prévention.

Agir préventivement sur sa santé permet de conserver un niveau d’énergie suffisamment élevé pour rester en équilibre en toute circonstance. Les bénéfices sont nombreux : concentration, mémoire, confiance en soi, sommeil réparateur.

Ne pas se brûler, c’est apprendre à ne pas courir pour rien.

Ce focus nous évite un emballement de l’esprit (spin de pensée : hamster). Il nous permet d’éliminer tout sentiment d’urgence responsable d’un niveau de cortisol inutilement élevé.

Pour conserver une bonne énergie, l’être apprend à ne pas confondre sa force intérieure à celle de son groupe d’appartenance.

Pour mettre un terme aux perturbations qui nous déstabilisent, qui drainent notre santé, il est donc utile d’apprendre à décoder le flux de nos énergies internes afin de se dissocier de la source perturbatrice (une personne, une croyance, un agent polluant, etc).

L’attachement aux autres empêche souvent un individu de se recueillir en lui-même pour retrouver son équilibre, se croyant redevable au groupe.

Développer notre autorité pour protéger notre santé

En développant le niveau le plus élevé de notre autorité, nous trouvons cette force d’intériorisation. Nous parvenons à avoir prise sur l’équilibre de notre énergie (physique ou mentale). Tous ces ingrédients se trouvent au tréfonds de notre conscience.

Admettre que nous sommes une force, énergie et information, les chercheurs l’ont fait avec la physique pour l’atome. Et certains médecins s’ouvrent à ce champ de compétence pour l’humain (épigénétique, holonénergie, etc). Ils admettent que vous et moi sommes constitués d’atomes.

En psychologie évolutionnaire, nous apprenons à identifier les éléments perturbateurs de l’équilibre de cette constitution atomique qui nous anime (pollution, malbouffe, pensées toxiques, ondes artificielles, etc).

Qu’est-ce qu’une perturbation?

Selon le dictionnaire CNRTL, il s’agit d’un « trouble qui affecte la vie physique, affective ou psychique d’un individu ». Une « modification anormale du fonctionnement d’un mécanisme, du déroulement d’un processus », dans le corps ou dans l’esprit.

La météo intérieure, une perturbation invisible

La météorologie est une belle allégorie pour illustrer l’état du corps et de l’esprit. La perturbation, c’est la rupture d’un état d’équilibre de l’atmosphère qui se manifeste par le développement d’une dépression cyclonique.

Un définition qui peut bellement s’adapter à l’état humain !

Les sentiments comme agent de perturbation

Lorsque nous ne parvenons plus à conserver nos énergies, à les garder sous notre contrôle, à prendre sur soi, une perturbation survient. Elle envoie le signal d’un manque d’autorité sur soi. En d’autres termes, nous avons failli à notre code de vitalité (accepter de trop manger, prendre le trop lourd fardeau ou faire le mauvais choix d’un mandat, d’une tâche, d’une personne, etc).

Une des grandes causes de la perturbation est le sentiment d’être redevable ou de culpabilité. Très fort en Occident, il est une source insoupçonnée de perturbations.

Le sentiment conduit à subir une aliénation mentale qui peut produire de profondes souffrances. Ce peut être le sentiment d’obligation envers quelqu’un, qui devient étouffant, au point de crise de panique ou d’ulcère, etc. Ce signal nous avertit que nous sommes dominé.e, généralement par une croyance qui nous attache à quelqu’un, à un idéal qui nuit à nos intérêts intérieurs.

Poser notre regard sur cet enjeu est la posture qui peut mettre fin au sentiment d’être redevable.

Payer ses dettes affectives

Le sentiment de devoir quelque chose génère une culpabilité. Elle est une invitation au chantage affectif. Pour sortir de toutes les formes de chantage, l’être doit rompre le fil de ses croyances. Cette attache relève généralement du désir d’appartenir à un groupe (physique ou virtuel).

Le sentiment de dette est directement proportionnel au sentiment d’appartenance. Les deux relèvent de fictions, c’est-à-dire de pensées construites par des croyances. Apprendre à se détacher de schémas psychologiques limitatifs est un mot à la mode dont la réalité est souvent très profondément ancrée.

« Payer » ses dettes psychiques?

Ce duo, dette et appartenance, exerce une domination psychologique à la manière d’une mafia. Le contrôle de l’esprit humain dérive de cette possibilité de faire chanter, d’intimider.

Nous sommes tous sujets au chantage tant que nous ne déployons pas l’autorité intérieure pour corriger la situation et protéger nos intérêts innés.

On ne peut prétendre être libre tant que nous sommes aliéné.e – un tant soit  peu – au sentiment qui retient nos énergies ailleurs que dans notre processus d’équilibre interne.

Pour devenir complètement libre d’une croyance, l’être doit non seulement apprendre à se détacher d’un lien affectif, mais également accepter de payer tous les résiduels de ses emprunts au groupe d’appartenance.

Le prix pour rester aliéné à un système d’appartenance est aussi élevé que celui d’en sortir.

Comment se dégager des perturbations ?

En atteignant le stade suprême de votre autorité, vous apprenez à mettre fin au chantage affectif, à toute forme de dette qui perturbe votre mental. Ainsi vous parvenez à une paix mentale durable. Elle permet de ne jamais laisser notre vie entre les mains de n’importe qui ou de n’importe quoi.

Nous pouvons nous dégager des perturbations en trois grandes étapes (apprentissages du programme magistral de psychologie évolutionnaire) :

  1. Apprendre à déconstruire notre histoire. Nous nous déprogrammons.
  2. Comprendre comment fonctionnent nos failles d’âme. Elles sont responsables de nos perturbations.
  3. Maîtriser notre chaos intérieur.

Les perturbations ne sont pas causées seulement par des failles d’âme. Elles sont aussi le fait du désordre intrinsèque de l’univers.

Je m’explique!

Pourquoi ne pas craindre le chaos ?

Le désordre, c’est la substance de la création. 

Chacun de nous avons la sensibilité de capter la substance de cette énergie créatrice dans notre corps tout entier. Cette substance est la pâte à modeler qui fabrique la fibre de nos expériences d’âme. Elle sert à créer nos conditions de vie.

On appelle ça le processus de création. La première étape pour devenir un Créateur est de faire de l’ordre dans nos énergies, dans notre esprit. Voir clair permet de stabiliser cette énergie mouvante, au service de toute forme. De la qualité de cette substance-énergie découle notre qualité de vie.

En réalité, ni le travail ni nos relations ne nous perturbent, c’est plutôt notre chaos intérieur ou force de création. Ce qui exprime que nos perturbations ne regardent que nous.

Nous avons 100% le pouvoir de transformer les perturbations que nous ressentons. Déployer son autorité sur ce qui nous domine est le travail à faire pour y parvenir.

Comment gérer le chaos ?

En passant par trois grandes étapes de transformation, cette substance de vie peut être sous notre contrôle. Rompre avec tout support psychologique extérieur exige de reposer notre être sur une autorité suffisamment individualisée.

Que ce soit l’argent, des groupes d’appartenance, des forces invisibles, toutes les croyances qui soutiennent notre identité construite, peuvent être détruites en développant notre autorité propre.

Au-delà de l’analyse

Les approches analytiques ou de reprogrammation ne permettent pas d’accéder à une paix permanente car elles tendent à remplacer une croyance par une autre. Ce substitut garde la psyché dans le noir de sa propre autorité car la personne ne peut pas accéder à la source d’où originent les perturbations.

Et tant qu’elles ne sont pas maitrisées, souvent faute d’outils adéquats, les perturbations deviennent un harcèlement dégénérant en problèmes de santé mentale.

L’affaiblissement du mental fait en sorte que le pouvoir de création se retourne progressivement contre la personne. Ce phénomène de domination dans la psyché agit comme un puissant agent de perturbation qui peut être soulagé par des pilules et des thérapies. Mais pour apprendre à le maitriser, la démarche doit être plus profonde, à la racine originelle du mal.

Au-delà de la croyance spirituelle

Depuis des millénaires, les religions, l’ésotérisme, les anges, les mantras offrent un baume spirituel aux perturbations psychologiques et psychiques. Le directeur de conscience, le curé, le gourou, l’entité, a toujours agit comme une catharsis libératrice d’une tension.

Tant que la personne ne peut diriger sa conscience seule, un sentiment d’aliénation mentale perdure.

Des phénomènes étrangement aliénants

Dans le même ordre d’idée, beaucoup de formations s’intéressent aux dons de guérison, transmettent des rituels ancestraux qui reposent sur des guides spirituels ou des techniques chamaniques qu’ils croient les plus puissantes.

Croire que nous pouvons utiliser le pouvoir d’autres esprits désincarnés pour s’octroyer un pouvoir sur les choses et les gens est une illusion qui entretient des perturbations psychiques ou aliénation mentale.

Tant que la personne ne peut s’apercevoir du harcèlement indu dans les champs profonds de sa conscience, elle s’aliène, sans même le savoir. Le corps physique finit par somatiser cette aliénation (ex: fatigue chronique).

Tant que nos énergies mentales ne sont pas sous notre contrôle, nous ne pouvons prendre position. Dans un tel état d’inconscience, faire des transactions avec des forces dont nous ne soupçonnons même pas l’existence amplifie et entretient la perturbation.

Solliciter une aide invisible sans connaitre la source de ces forces peut perturber la substance de l’être.

La plupart de ces phénomènes étranges proviennent donc d’une relation inconsciente avec le monde invisible sollicité en échange de résultats sans effort. Voilà le fondement du système d’endettement envers les désincarnés.

Peu importe la croyance, ce genre de dette psychique génère des perturbations. C’est le signe que notre énergie n’est pas sous notre contrôle. Votre vie ne peut servir vos intérêts, ce qui vous rend dépendant.e.

La fascination et la peur de l’invisible

Beaucoup de gens ne s’aperçoivent pas de la source de leurs perturbations. Par ignorance, par crainte, parce qu’ils doutent ou sont fascinés par le pouvoir (argent, chantage, intimidation, obtenir rapidement une guérison, un résultat).

Tant que nous ignorons nos potentiels qui dorment dans nos dimensions non encore pénétrées, nous demeurons sous l’emprise d’une autorité autre, qu’on le sache ou non, qu’on l’admette ou non. Recherchant de plus en plus la facilité, la majorité n’est pas prête à développer un tel niveau de force intérieure.

Les plus grands leadeurs sous emprise

Les élites sont comme tout le monde et parfois pire. Ils font affaire avec des gourous sous l’emprise d’entités. Ils utilisent des forces invisibles pour projeter des succès d’entreprises. En toute innocence, ils endettent psychiquement des gens et les engagent dans une perturbation interne constante.

Plus vous montez dans l’échelle sociale, plus la perturbation du chantage affectif est forte, et plus elle crée des remous dans notre âme.

Lorsqu’on atteint un niveau d’aliénation ou de dépendance extrême, d’une manière aussi inconsciente, on ne pense pas qu’on peut s’en sortir. De fait, à ce stade, il faut de l’aide.

Symptôme de domination

Parmi les symptômes qui nous indiquent que nous sommes sous l’emprise d’une domination psychique ou d’une dette : sautes d’humeur, irritabilité, sentiment d’urgence ou de catastrophe, de ne jamais pouvoir atteindre une paix durable, d’être harcelé.e, paralysé.e, de vivre une fatigue constante, chronique.

Les symptômes de domination génèrent une insécurité perpétuelle qui produit un sentiment d’être redevable, coupable de quelque chose. Ils induisent la croyance que chercher notre liberté est une transgression. Tout le monde se sent redevable, d’une manière ou d’une autre, en raison de ce sentiment d’interdit.

Imaginez ! Si chacun de nous est assujetti à une certaine domination psychique, que projette-t-on dans le monde ? Ce n’est pas un hasard si ça va si mal…

Mais si nous sommes déterminé.e à passer à travers les trois grandes étapes vers notre liberté, nous créons la condition pour reprendre le contrôle sur nos énergies.

Retrouver l’autorité sur ses énergies physiques et mentales donne de l’assise, la force de construire sa vie à partir de soi. Personne ne peut nous aliéner ni soumettre nos intérêts aux leurs. L’autorité sur soi octroie la puissance requise pour créer notre qualité de vie sur terre en toute liberté !

Lire la thématique complète sur l’AUTORITÉ :

Ne plus être victime et devenir l’autorité dans votre domaine en brisant 2 illusions

Découvrez le stade le plus élevé de votre autorité en sortant de la polarisation

Retrouvez votre autorité pour mettre fin aux dominations en démystifiant votre conscience

Quelle posture adopter pour trouver son autorité au-delà d’un code moral