La quête de soi, c’est chercher un sens à sa vie et parfois même, le sens de la vie. Cela signifie vouloir se connecter à soi-même. C’est aussi avoir la capacité de reconnaître l’anxiété comme une déconnexion temporaire d’avec son intérieur.

Cette relation vitale avec soi devient de plus en plus mince à mesure que nous acceptons de nous brancher, durant des heures, à des machines électroniques. Vous arrive-t-il parfois de vous sentir fatigué.e d’un coup, sans raison ? Peut-être que vous avez besoin de vous reconnecter avec votre énergie intérieure.

À quoi branchez-vous vos neurones ?

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Justement la pandémie nous précipite dans l’économie numérique sans même que nous n’ayons le temps de nous demander si dépendre des machines pour le moindre geste – et par extension des grands leaders mondiaux – est le genre de société que nous voulons.

Fascination pour l’IA

C’est évident que les technologies facilitent nos vies, à un point que nous n’avions jamais atteint. Je n’ai pas besoin de vous énumérer les nombreux avantages de l’économie numérique. Ils sont indéniables.

En fait, la perspective est plutôt excitante. C’est pourquoi nous sommes fascinés par l’immense potentiel de l’intelligence artificielle. Nous croyons qu’elle pourra régler de nombreux problèmes et nous libérer du temps. Mais comme le dit Jeremy Rifkin dans La fin du travail (2006), il y aura très peu de place pour le salarié moyen dans l’économie post-marchande.

L’internet des objets émerge avec la technologie 5G. Ces nouvelles antennes sont donc la promesse de libérer chacun de nos gestes pour que nous puissions faire autre chose. Mais quoi ? Et quel sera l’état de notre santé si les chercheurs indépendants ont clairement démontré que la technologie sans-fil est dommageable pour notre ADN ?

Notre nature humaine se rebellera-t-elle devant la rigidité de gestion des algorithmes qui structurent déjà notre pensée et nos actions ?

Critiquer l’économie numérique n’est pas de la paranoïa

Critiquer, se questionner, ce n’est pas être contre quelque chose, ce n’est pas démoniser l’autre. C’est la sagesse intérieure qui nous fait prendre du recul. Se questionner fait partie intégrante de la quête de soi. Si vous déplacez votre conscience au centre de vous-même, vous vous poserez aussi ces questions.

Le pouvoir d’attraction de l’humain à l’égard de ses créations mécaniques est étrange. Surtout quand on sait que notre plus grand potentiel est à l’intérieur de nous et non à l’extérieur. Et qu’il n’est pas développé…

Réduire nos apprentissages au profit des robots

Comment en arrivons-nous aujourd’hui à réduire autant nos budgets dans l’éducation de nos enfants et à investir des sommes si astronomiques dans le but de transmettre nos connaissances à des machines, comme s’il s’agissait de la chose la plus vitale pour la société ? Cette vision du monde basée sur l’intelligence artificielle et les algorithmes rebute de plus en plus de personnes. Il faudra trouver un équilibre entre les fervents adeptes de cette nouvelle religion, le pragmatisme entrepreneurial et la vie humaine dont nous devrions être le centre.

Depuis déjà un bon moment, des philosophes se penchent sur l’aspect éthique : est-ce qu’un robot a des droits, qui paiera pour ses crimes lors, par exemple, d’un accident de voiture autonome ? Quant aux psychologues, ils étudient les comportements possibles : Les robots sont-ils capables de sentiments ? Peuvent-ils remplacer un préposé en santé ? Peuvent-ils devenir l’ami, l’amoureux d’un humain ?

De l’involution de l’humain

Est-ce que nous, les humains, avons atteint un niveau si avancé de conscience ? Sommes-nous si évolués que déjà nous pouvons cesser notre cheminement propre et offrir notre maigre connaissance de soi à des machines ? Non. Alors pourquoi cet engouement pour les machines-robots, pour les hommes-machines ?

Cette fascination est avant tout celle de l’argent et de la sécurité financière. L’économie a besoin d’innovations pour croitre. C’est précisément pourquoi le plus gros de nos avoirs (taxes, impôts, actions, etc.) est présentement investi dans l’intelligence artificielle, sans que ni vous ni moi n’ayons pu en décider.

Si les gens d’affaires n’y voyaient pas un si gros potentiel financier, peut-être pourrions-nous focaliser sur la santé du corps, la santé de la planète. Mais ce n’est pas rentable de faire attention au vivant.

Le monde se divise

Pour toutes ces raisons, le monde se divise en deux. Déjà vous êtes en train de choisir le modèle d’humain que vous deviendrez. Mais est-ce votre choix ? La majorité des gens se positionne vers la société transhumaniste sans trop s’en apercevoir. Le développement de l’IA et de l’internet des objets semble exponentiel et rien n’arrêtera cette phase de croissance. Beaucoup s’enrichiront. Mais l’écart des classes sociales atteindra des sommets. Et la classe moyenne disparaitra. Pour cette raison, les appels à l’unité sociale seront de plus en plus difficiles à concrétiser.

Le fin du travail que décrit Rifkin depuis 30 ans s’exprimera sans scrupules comme une nouvelle culture mondiale : le haut salarié – avec beaucoup de temps libres pour consommer ; le bas salarié – dans une économie de service qui élimine beaucoup de postes ; et le laissé-pour-compte – désoeuvré, avec sécurité sociale, bénévole, sans travail ni argent.

La fin des classes sociales

Ceux qui sont déjà essoufflés par la débandade des échelles salariales et ceux qui tombent en raison de la pandémie pourront-ils suivre le rythme des hommes-robots ? Accepteront-ils un mode de vie basé sur l’omniprésence d’appareils électroniques pour sauver leur peau ? Certains ne pourront s’offrir toutes les facilités technologiques pour des considérations financières ou de santé.

Est-ce le monde que nous voulons ? Comment pourrons-nous rester unis dans une société où les salaires seront réservés à ceux qui nourrissent les entreprises numériques ?

Si nous voulons conserver notre humanité, alors rien ne saura remplacer notre vigilance, à la fois comme consommateur et comme personne.

Garder notre première place

Ainsi nous pourrons garder notre équilibre et notre première place devant les robots autonomes (voir Humains ou I.A. – Qui aura la première place ?).

La quête de soi ne se réduit pas à un narcissisme consumériste. Elle n’est pas seulement une manière de se libérer d’une anxiété et de se retrouver mais de prendre en compte le contexte dans lequel l’être évolue. La pandémie a provoqué un éveil sociétal duquel s’amorcera un cycle nouveau pour ceux qui souhaitent rester connectés à leur être profond. À mesure qu’ils apprendront à se dégager de l’illusion de la rareté – créée aujourd’hui par les hyperempires – ils comprendront comment atteindre une qualité de vie au-delà des conditions matérielles.

Pour y parvenir, cette quête de soi les amènera à poursuivre leurs apprentissages profonds. Ils pourront aller au bout de l‘intelligence humaine. Ils y découvriront l’inviolabilité de leur énergie, c’est-à-dire que rien ne peut les vider à part leur propre peur, leurs propres doutes.

Pendant ce temps, les autres enseigneront leurs connaissances à des machines parce que ne pas le faire mettra leur sécurité financière en péril. Ainsi pendant que l’intelligence artificielle les surpassera, ils auront oublié de se développer de l’intérieur.

C’est maintenant que les dés sont lancés. Ceux qui choisiront de poursuivre leur développement humain devront faire preuve de courage et garder le cap sur leurs convictions profondes.

Nous offrons un programme magistrale de psychologie évolutionnaire pour atteindre les plus hauts standards du développement humain.

Vous pouvez également vous rendre à www.connexion-u.org. Je suis co-fondatrice de cet OBNL, Connexion-U, dont la mission est la protection de l’être humain et de la démocratie. Un nouveau monde s’organise 🙂