Un choc de conscience, c’est le fait qu’un événement met votre attention sur quelque chose qui vous déstabilise momentanément. Il provoque une perturbation physique, psychique ou mentale.

Tout le monde reçoit des chocs. De toutes les sortes. Un accident de voiture, une trahison et ô combien souvent, la déception ! Il y a un genre de gradation de douleur et de souffrance. Ces chocs allument ou éteignent notre lumière intérieure à différents niveaux d’intensité.

Le choc produit un éveil de conscience par rapport à votre être. Vous devez alors y donner toute votre considération. La vie met souvent notre attention sur des petites choses et si ce n’est pas assez, elle accentue les douleurs, les souffrances. Une manière de répondre à la question «Faut-il souffrir pour évoluer ?»

La vocation d’un choc de conscience est donc de réveiller la présence à son moi profond, pour qu’il se distancie de la surface, de sa personnalité et du monde extérieur.

Quand la conscience se rétrécit

Je ne connais personne qui n’a jamais reçu un petit choc physique : tomber, se fermer la porte sur les doigts, se frapper la tête sur le coin d’une table, et même la piqûre du dentiste. D’habitude, on se relève et on recommence.

Est-ce ce que vous avez fait ? Quelle est votre tolérance à la douleur ? Comment la partagez-vous ? En victime, en vantard, en déni, … ?

J’ai parfois des épisodes où je me cogne les pieds sur des objets, où mon corps s’accroche dans un cadre de porte. Plutôt comique. Mais généralement pour moi, c’est le signe que j’ai trop travaillé et ma conscience n’a plus de niveau d’alerte pour prendre soin de moi. C’est mon corps qui m’avise parce que MA CONSCIENCE S’EST RÉTRÉCIE.

Quel genre d’anecdote pourriez-vous me raconter sur vos petits chocs sans traumatisme majeur, en apparence anecdotiques mais qui vous parlent d’un rétrécissement de votre conscience ?

Les états de choc

Il y a aussi de ces chocs qui nous clouent, nous impressionnent. Un accident de voiture même léger peut nous rendre nerveux, nous déstabiliser au point qu’on ne peut plus se concentrer sur les actions à faire. Parfois la simple nouvelle d’un parent qui est rentré à l’hôpital peut nous faire trembler d’émotion ou nous paralyser.

Les états de choc nous secouent. Selon la gravité du cas, notre conscience s’endort, se rétrécit, notre niveau d’alerte s’abaisse. Notre cerveau dirige toute notre attention vers le corps ou une action précise à faire.

Quelques trucs pour gérer les états de choc

Tiré de Passeport Santé. Je vous cite d’abord quelques signes :

  • Pouls faible et rapide ;
  • Peau pâle, moite et froide ;
  • Agitation et faiblesse ;
  • Difficulté à respirer et essoufflement ;
  • Angoisse, crainte et impression de mort imminente ;
  • Nausées ou vomissements ;
  • Baisse du niveau de conscience.

Généralement, nous résistons à ces symptômes lorsqu’ils nous inquiètent. Le corps nous envoie un message et nous bloquons ses signaux parce qu’ils sont inconfortables, nous font peur ou qu’on ne les comprend pas.

Notre conscience se rétrécit lorsque nous subissons des traumatismes parce que notre attention est placée sur un point très précis.

L’état d’âme fixe le trauma

Lorsque nous restons en état de choc ou qu’une partie de nous est restée dans le souvenir de ce choc, c’est que nous acceptons de réduire notre conscience, de ne pas nous ouvrir à notre évolution de manière permanente.

Nous développons alors ce que j’appelle un «état d’âme» (on vous aide à les traverser au bloc 1.6 de la formation Le Créateur).

L’état d’âme se crée comme un voile sur nos yeux (une cataracte!), mais aussi autour de tout notre corps, notre «corps d’impression», celui qui régit nos perceptions avec le monde externe, nos désirs et notre énergie vitale.

Lorsque ce corps est impressionné, il vibre de manière dysharmonieuse. Certains en ressentent immédiatement les effets, comme moi. D’autres n’ont aucune conscience des impacts qui frappent leur bulle.

La bulle de l’illusion

Le choc de conscience résonne habituellemement dans ce corps d’impression, dans notre «bulle». Notre bulle d’intimité, c’est notre énergie vitale, celle qu’on protège en présence d’autres personnes.

Chez certaines personnes, cette bulle territoriale est totalement évaporée, comme si leur corps ne leur appartenait plus. Ces personnes, souvent toxicomanes, alcooliques, victimes d’agression, etc., n’ont pas le sens du respect d’autrui mais ne s’en rendent pas compte.

Ils deviennent ce qu’on appelle des «vampires d’énergie» et tentent de vous faire sentir coupable ou de vous manipuler pour que vous leur cédiez de votre énergie. Ils ne comprennent pas les refus et s’en fâchent.

Lorsque ce corps vital est prisonnier d’un état d’âme, on se sent confiné. Un état d’âme se crée quand on cristallise une émotion qu’on ne veut plus éprouver. Souvent on se ferme à l’émotion pour ne pas raviver la sensation désagréable dans le corps.

Quand on souhaite refouler l’angoisse, l’agitation, les tremblements, etc., on empêche le corps de guérir. Alors notre conscience ne peut pas évoluer vers un niveau plus profond, subtil.

Nous bloquons notre processus d’évolution par crainte de souffrir, d’avoir mal. Mais au fond, nous entretenons et accentuons cette souffrance…

Le corps n’est pas un robot

À part le rhume, avez-vous déjà eu une maladie ?

La douleur du corps ou son dysfonctionnement, ce n’est pas anecdotique, sauf si vous considérer votre corps comme une machine qui doit performer…

De plus en plus de gens exposés à un stress prolongé vivent un état de fatigue profond. La maladie n’arrive jamais par hasard. C’est le corps qui vous parle depuis longtemps. Mais pour des considérations matérielles, de performance, d’amour, d’insécurité, de finance, vous décidez de ne pas l’écouter. Nous sommes tellement conditionnés à réussir seulement comme le système le veut, qu’on accepte ses conditions sans même penser qu’on pourrait les changer.

Ça prend souvent beaucoup de temps avant de s’accorder la permission de demander une semaine de 4 jours. Si vous êtes dans cette situation et n’osez poser cette condition au travail, je vous suggère d’établir une liste de tous les irritants dans votre vie. Commencez par regarder les émotions qui vous empêchent d’accepter que vous devriez délester des tâches. Les émotions non vécues deviennent un frein à votre évolution.

L’intelligence du corps

La différence entre petit choc anecdotique et la maladie, c’est que la maladie nous oblige à nous arrêter. Si vous en êtes là, c’est que votre conscience s’est rétrécie à un niveau insupportable pour l’intelligence du corps. Vous avez continué d’obéir à des règles qui ne conviennent pas à vos énergies. Et vous ne vous connaissez pas suffisamment sur ce plan pour exprimer vos demandes à qui de droit, sans vous sentir coupable ou honteux ou pas à la hauteur, etc.

Nous acceptons de réduire notre champ de conscience au point de rendre notre corps malade. Nous le faisons parce que nous croyons que les conditions offertes par le système socio-financier sont les seules qui répondent à notre besoin de confort matériel.

Le confort de l’avoir plutôt que l’inconfort de l’être

À un moment donné, la recherche croissante du confort matériel engloutit votre conscience et vous ne pouvez plus évoluer sur le plan de l’esprit. L’esprit c’est l’oxygène de l’être. Sans esprit, il n’y a que du gris, tout est mort, il n’y a pas de lumière, il fait noir.

À propos de l’anxiété : Le prix que nos sociétés payent en donnant plus d’importance au confort matériel qu’à l’évolution de notre conscience est l’anxiété. Il s’agit d’un sentiment qui englobe le mental lié à une croyance qu’on juge rassurante alors qu’elle est un poison caché pour notre existence.

À quoi sert un choc de conscience ?

Un choc de conscience survient pour briser vos repères psychologique, psychiques et mentaux (voir plus bas Chocs de conscience au niveau:). Ces repères deviennent toxiques lorsqu’ils vous gardent attaché à une construction du monde et de votre personne que vous croyez réelle. Ainsi vous n’avez jamais accès à votre être réel.

Le but d’un choc est de vous réveiller à votre intelligence universelle. L’énergie universelle n’est pas accessible au moi lorsqu’il est trop narcissique, trop matérialiste, trop rétréci. C’est pour cette raison que la vie s’organise pour vous décevoir.

Le choc de conscience le plus régulier et le plus difficile à accepter est la déception.

La déception, la mesure du choc de conscience

Quand est-ce la dernière fois que vous avez été déçu.e ? Hier, ce matin ? Il y a deux semaines ? Évidemment on vit aussi des déceptions de différents niveaux. C’est à la nature des déceptions et à l’impact qu’elles ont sur nous, qu’on peut mesurer l’ampleur d’un choc de conscience.

Être déçu crée un choc de conscience face à ses propres limites intérieures, face à l’incapacité de saisir pourquoi on devrait évoluer en conscience. Si vous décidez de vous rendormir au lieu d’apprendre à grandir, vous resterez cloitré dans votre système émotif : la déception entraine toujours une tristesse, une nostalgie. Elle emprisonne la psyché dans un désir de démissionner, dans la recherche de solutions faciles, dans le refus de faire des deuils, d’absorber la solitude. Celle-ci vient avec toutes les déceptions comme un lot de désespoirs, le sentiment d’un mauvais sort.

Chercher à éviter la déception, la solitude, le désespoir est le signe d’une immaturité intérieure. Elle prive l’être de développer sa force réelle.

Si vous avez un accident d’auto ou si vous apprenez que votre conjoint a un cancer, l’état de choc vous indique que vos repères sont brisés et que votre être souffre.

Les symptômes du choc de conscience

Tenir compte des symptômes physiques est une étape importante. Refusez d’accueillir les symptômes du corps, incite à fuir les émotions.

Ce ne sont pas les émotions qui effraient mais la transformation que la vie exige de vous.

Quand vous vous accrochez pour ne pas vous transformer, vous figez le flux d’énergie dans votre corps. Vous le SENTEZ ! Vous le SAVEZ !  Vous RÉSISTEZ AU CHANGEMENT ! Et vous êtes prêt à mourir, à devenir anxieux, à vivre une dépression au nom de cette résistance.

Quand vous vous accrochez à ce que vous avez acquis, vous marchez sur le sable mouvant de l’illusion et vous le savez. Mais l’orgueil, la honte de ne pas réussir financièrement, la peur d’être seul, l’idée que ne pas suivre le courant vous affaiblira, tout ça tue votre âme. Vous le savez et vous laissez faire, par lassitude.

Il faut des chocs pour secouer le mal

Pourquoi on devient las ? Je vous ai déjà parlé de l’acédie. Il s’agit d’une espèce de déprime chez les moines lorsqu’ils ne parviennent plus à trouver la motivation de poursuivre leur chemin d’évolution vers dieu. Ce sentiment de lassitude, que tout est vain, que notre quête ne mènera nulle part, voilà le mal de notre société actuelle.

Le niveau d’anxiété et de violence est un symptôme qui cherche à guérir notre profonde paralysie sur le plan de notre évolution intérieure. La force exigée pour outrepasser l’état d’hypnose fait verser dans le sentiment que tout est vain. Cette lassitude collective nous fait répéter ad nauseam, les mêmes histoires.

La motivation au travail

Pourquoi les gens ne sont plus motivés au travail. ? Ils sont las de perdre le sens de leurs actions avec un système hyperproductif. Il siphonne l’énergie vitale de tout le monde pour le bénéfice de quelques-uns.

Les esclaves sont fatigués. Mais au lieu d’embrasser les chocs de conscience comme une porte de sortie vers la lumière, ils succombent au système qui multiplie les façons de faciliter toujours plus nos vies de manière superficielle.

Ça fonctionne ! Si c’est le choix que vous faites, ne pleurez pas devant la maladie, les catastrophes environnementales et les revers du destin 😉

De quoi aurions-nous besoin pour briser nos repères ?

Un choc de conscience collective ne peut être assumé qu’individuellement !

Les chocs de conscience selon votre sensibilité

Je vais maintenant vous parler de chocs de conscience, d’après votre niveau de sensibilité.

Si vous désirez mesurer votre niveau de sensibilité (état de votre conscience), vous pouvez cliquer ce lien, puis cliquez sur FAIRE LE TEST sur la bannière. Le lien vers le test s’ouvrira.

Ensuite revenez pour la suite de la lecture et la conclusion 😉

Choc de conscience – Degré sensible

À ce niveau, la personne vit un choc psychologique. Elle s’aperçoit qu’elle vit dans un mensonge, le monde n’est pas ce qu’elle croit. Ce choc de conscience est le premier que l’on vit en très bas âge lorsqu’on apprend nous-même à mentir. Dans notre univers social, réduit à notre clan familial, il y a des tonnes de raisons de mentir aux enfants et aux parents. Mais quand on veut devenir un adulte et qu’on souhaite vivre des relations saines, on est obligé de se positionner par rapport au mensonge. Est-ce que je mens ? Suis-je sincère ? Est-ce que l’autre me ment ?

Ensuite, on comprend que le système (financier, politique, syndical, culturel, etc) est basé sur le même mécanisme : la conscience psychologique est le miroir de son moi intérieur. Et tout le monde se regarde dans la personne en face de lui. Le narcissisme fait qu’on ne peut plus se décoller du miroir et des limites de nos propres pensées parce qu’on n’a pas assez d’identité, de connaissance de soi pour exister par nous-même.

Seul un choc de conscience peut briser ce miroir. Beaucoup de gens qui étudient leur esprit (ou une forme de spiritualité) se font leurrer dans la psychologie de leur propre narcissisme. Certains font la leçon aux autres en se proclamant plus vertueux; d’autres utilisent les gens pour se donner une force, croyant qu’il s’agit de la leur; il y a ceux qui englobent les mots dans un vernis pour faire croire qu’ils sont arrivés à une vérité.

Leur moi narcissique les empêche de comprendre que pour parler du réel, il faut beaucoup d’humilité. Celle de ne pas avoir raison ni proclamer de vérités, mais de simplement dire ce qui doit être dit.

Lorsque ces personnes vivent un choc de conscience, elles ressentent la libération d’un vieux sentiment de confinement. Elles sortent de l’acédie. Et enfin peuvent entreprendre l’étude de leur dimension psychique au lieu de simplement la conceptualiser.

Choc de conscience – Degré hypersensible

Les personnes qui sont attirées par les choses occultes, dites ésotériques, sataniques ou même supramentales, ont besoin de mesurer leur pouvoir intérieur. La recherche du pouvoir pour le pouvoir est la première étape. L’être va brûler les ailes de ses désirs. Le désir est la mise à l’épreuve de toute personne qui n’a pas encore bâtit sa force pour monter seul vers les sommets de sa propre lumière. Il fantasme une fausse lumière, astralisante, envoûtante. Il vit de la fascination parce que sa conscience n’est pas assez éclairée par son propre esprit. On lui cache des choses parce qu’il n’est pas fiable pour honorer le pouvoir. Il ne l’utilise que pour son propre ego ou contre les autres, au lieu de le rendre créatif à partir de sa lumière.

Les forces intérieures occultes jouent à cache-cache avec lui. Il ne voit pas les pièges tant qu’il n’assume pas la grande et profonde solitude requise pour soutenir le feu de sa propre énergie.

Des chocs de conscience lui feront expérimenter de l’humiliation afin qu’il comprenne l’humilité. Tant qu’il ne peut transformer la première par la seconde, il vivra des chocs et il utilisera le pouvoir contre les autres pour se rehausser, voire contre lui-même.

Briser le miroir

Lorsque le pouvoir est tourné contre lui, c’est qu’il n’a pas développé la force de négocier avec les mondes invisibles. Il se croit fort parce qu’il est en groupe. Les sectes de toute nature (spirituelle, religieuses, corporatives, sataniques, supramentales, etc), ont pour vocation d’entretenir l’illusion de la force intérieure. Les rituels et les croyances philosophiques trompent la conscience dont l’immaturité est entretenue par des interférences psychiques (on vous aide à les traverser au w) que la personne ne veut pas regarder.

L’être qui doute de ses pouvoirs est nécessairement facile à manipuler. Il confond facilement la lumière réelle avec une fausse lumière qu’on retourne contre lui. Toute conscience immature, à la recherche du pouvoir pour avancer dans la société, magnétise la lumière et la croit supérieure lorsqu’il fait une telle chose.

Beaucoup de gens se retrouvent aujourd’hui dans une telle configuration. Le niveau d’anxiété épidémique exprime que nous devons changer de niveau de conscience. La plupart des gens ne veulent pas prendre la responsabilité de leur pouvoir. Et ceux qui le recherchent se trouvent dans des sphères de domination sans savoir ce qu’ils font.

Les innocents, qu’ils soient irresponsables ou assoiffés de pouvoir, se retrouvent l’un en face de l’autre, comme devant un miroir stérile. Encore là, le choc de conscience psychologique doit précéder le choc de conscience psychique. Briser le miroir (choc psychologique) avant de rencontrer sa solitude et gérer nos démons SEULS dans notre psyché (choc psychique).

Choc en retour

Un choc de conscience peut déstabiliser profondément l’être sur le plan de sa psyché. Lorsqu’on veut prendre le pouvoir pour les mauvaises raisons, il y a un choc en retour. La crainte de la folie est une grande protection à ne pas négliger. Si vous vivez de telles réalités intérieures, les psychiatres ne pourront pas vous aider à évoluer, mais simplement mettront un bouchon pharmaceutique, sur le grand désir de votre être de vous faire vivre cette traversée.  Je ne peux que vous inviter à vous ouvrir, sans naïveté, en demandant de l’aide de personnes avisées.

Choc de conscience – Degré suprasensible

Comme on dit, ici on sépare les adultes des enfants. Dans la dimension mentale, si vous n’avez pas vécu une longue période de solitude pour consolider votre force, on ne vous donnera accès à aucune faculté psi. Si vous avez terminé votre cycle d’évolution de prise en charge psychique, alors la porte s’ouvrira pour commencer à commander à des forces que les gens sensibles pourraient voir comme de la magie ou qui engendre une fascination chez les hypersensibles encore en développement vers leur conscience supramentale.

Le défi de tout être mental est de parvenir à ne pas se laisser manipuler par sa propre lumière. Chose impossible à faire si vous n’avez pas regardé en face vos démons, sur le plan psychique, si vous n’avez pas réussi à mater les forces magnétiques de votre énergie globale et de votre environnement.

La maitrise de sa force sensible

Au prix de plusieurs chocs de conscience, vous parviendrez à maitriser ces forces. Plus vous serez concentré à maitriser vos énergies vitales, plus vous développerez votre force mentale. Cette dernière est indispensable à la réorganisation des flux d’énergie. En ce moment sur le globe, notre conscience hypermatérialiste est en train d’inverser les courants électromagnétiques, ce qui tue notre énergie vitale et nous garde prisonnier d’une conscience morbide, dont la lassitude et le désir de mourir font partie.

Un être mental en apprentissage a intégré la différence entre l’humiliation et l’humilité et il fait la distinction entre affirmation et domination. Il est prêt à se saisir du pouvoir car il en comprend la réalité subatomique, à savoir la fréquence d’énergie.  Il s’assurera d’exécuter ses mouvements et d’en observer la pertinence des résultats, tel un chercheur. Il travaillera pour son équilibre et se gardera de choquer la société illusionnée par la souffrance du mensonge. Il trouvera sa pleine grandeur par la force de créer ses conditions de vie sur terre, à partir de lui. Cesser de parler, passer à l’action. Il n’y a rien d’autre pour apprendre à maitriser cette force.

Ouverture des circuits de l’universalité

Le choc de conscience du suprasensible vient de l’esprit. Ce choc induit dans l’être les ouvertures de ses circuits universels qui transforment sa vision planétaire en vision universelle, à savoir que la planète fait partie d’un ensemble infini d’univers. Sa conscience devient donc universelle.

L’être suprasensible assume tout à fait sa responsabilité de gérer son équilibre entre la folie du monde et son besoin de transformer la société. Il créera pour lui-même un ordre d’organisation basé sur la lumière et non sur le mensonge, au contraire des mondialistes qui déforment le réel dans nos consciences.

L’illusion est une inversion du réel

Comme vous avez pu le remarquer, tout est inversé présentement. Nous regardons la face miroitante de la réalité et sommes éblouis par les progrès technologiques de l’intelligence artificielle. Cette limitation créative est le produit de ceux qui recherchent le pouvoir pour le pouvoir, de ceux qui sont fascinés par l’impression de pouvoir dominer le monde.

Ils se croient des dieux alors qu’ils sont de simples voleurs. Ils se croient des rois alors qu’ils n’ont livré aucun combat. Ils sont assiégés dans leur psyché par des courants inversés du réel. Ils dévitalisent, encourageant la mort au lieu de créer la vie.

Par eux, il a été permis que la faible psyché des homme tue finalement la grande force psychique des femmes, appelée intuition. La mort contre la vie, la domination contre l’ordre. Ces modèles d’hommes ne savent pas créer l’ordre, seulement de la suprématie.

L’ordre universel n’est pas matérialiste

Le choc de conscience de l’être supramental vient de ce qu’il doit ABSOLUMENT créer l’ordre en apprenant à descendre les flux de la source vers la matière.

Par exemple, lorsque j’écris, je vais directement à la source de lumière et je descends l’information dans des mots. Ma psyché doit faire descendre du feu, de l’énergie dans des mots sans altérer la lumière de la source, dans le but de vitaliser la création.

C’est le travail des femmes depuis la nuit des temps. Cette évolution vers l’ordre a été contrecarré par des forces noires que chacun de nous, au creux de sa psyché, doit regarder en face pour que cesse cette domination.

Pour en finir avec la domination

Tant qu’il y a domination, autant celle des forces obscures que celle des forces de notre propre esprit, nous ne pouvons pas descendre cette énergie pure sur la planète, nous privant de ce que nous avons de plus grandiose : la vitalité.

Regardez les conflits comme des occasions de corriger l’énergie dans la descente au lieu de vous enfermer dans une croyance, une idéologie, une émotion, une polarité. Observez les courants d’énergie de votre réalité électromagnétique pour vous protéger contre les siphonneurs. Ceux qui recherchent le pouvoir pour le pouvoir tentent de vous manipuler ou de vous prendre votre énergie à leur profit. Le système capitaliste, via ses dirigeants, souhaite que vous restiez des esclaves et – le capitalisme 2.0 – des robots à son service.

Nous pouvons changer ces conditions. Et nous le ferons. Il faudra qu’un certain nombre de personnes développent leur conscience suprasensible.

L’ampleur des chocs sera à la mesure de la grande innocence de la majorité qui dort.

Vous voulez réussir en conscience ? Accueillez et apprivoisez les chocs de conscience 🙂

Réussir à s’individuer

Si vous choisissez de réussir en conscience, vous apprendrez à apprivoiser chaque choc de conscience, vous accepterez de vivre vos émotions face à la perte de repères, vous trouverez l’humilité au lieu de vous enfermer dans l’orgueil du système financier, dans l’illusion de l’amour ou d’être soutenu par vos proches, ou dans la prétention d’une spiritualité.

Un choc de conscience vise d’abord l’individualisation de votre être. Il faut pour cela traverser seul ses épreuves. Les hommes ont beaucoup plus de difficulté que les femmes car ils sont habitués de recevoir des récompenses à chacune de leurs actions. Le chemin vers la conscience n’offre aucune récompense.

Réussir en conscience

La vie est notre grand maitre. Dans le système actuel tout est fait pour l’étouffer, la drainer, la dénigrer. Seuls les chocs de conscience nous gardent allumés, seule la conscience de nos énergies vitales nous permet de changer les conditions du système afin qu’elles nous conviennent (apprendre comment faire).

Être en équilibre psychique et mental est le travail d’une conscience en évolution. Et rien ne peut déstabiliser un être qui parvient au centre de lui-même et qui apprend à maitriser ses énergies vitales et créatives.

Vous êtes anxieux ? Le système vous siphonne ? Vous n’êtes pas une victime lorsque vous acceptez de réussir en conscience. Vous apprenez à gérer vos énergies afin de trouver VOTRE équilibre pour vous-même et non pour les autres. SANS CULPABILITÉ.

Votre énergie VOUS APPARTIENT. Et vous devriez en être le premier bénéficiaire.

Mettre son corps en lumière

Le corps nous fait prendre conscience de nos limites, du manque d’attention qu’on porte à notre être. Écouter votre corps, c’est vous mettre en phase avec l’«esprit» qui l’habite. Lorsque vous ressentez ce lien avec votre lumière intérieure, vous commencez à respirer par vous-même. C’est le début d’une grande autonomie. Savoir ne plus dépendre de personne, intérieurement, savoir qu’on est éclairé par sa propre lumière et non par un système qui nous ment, stabilise nos émotions, aiguise notre regard, ouvre notre coeur à la plus puissante énergie : notre propre esprit.

Avez-vous vécu une expérience avec votre lumière intérieure, votre esprit ? Avez-vous de l’esprit ? Quel est votre «état d’esprit» ?

Suite à cette lecture, vous pourrez mieux accueillir les chocs de conscience qui vous ouvriront à la réalité de votre esprit, lumière, source de vie avec plaisir et humour.

Avoir de l’esprit, c’est avoir de l’humour intelligent, de second degré. Avez-vous remarqué que ce genre d’humour est menacé ? Il est pourtant le signal d’une conscience allumée 🙂

Au plaisir d’évoluer ensemble,

Sylvie, professeur de psychologie évolutionnaire