{"id":2613,"date":"2017-05-30T18:24:47","date_gmt":"2017-05-30T18:24:47","guid":{"rendered":"http:\/\/laguaya.ca\/?p=2613"},"modified":"2019-05-05T16:16:40","modified_gmt":"2019-05-05T16:16:40","slug":"une-definition-de-lhumanisme","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/laguaya.ca\/2017\/05\/30\/une-definition-de-lhumanisme\/","title":{"rendered":"Une d\u00e9finition de l’humanisme"},"content":{"rendered":"

Tir\u00e9 du site\u00a0http:\/\/agora.qc.ca\/Dossiers\/Humanisme<\/a><\/h3>\n
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L\u2019humanisme est une vision du monde o\u00f9 tout gravite autour de l\u2019<\/span>homme<\/span><\/a><\/b>comme tout gravitait autour de <\/span>Dieu<\/span><\/a> dans la vision ant\u00e9rieure en Occident. Ainsi d\u00e9fini, l\u2019humanisme est le produit d\u2019une r\u00e9volution copernicienne invers\u00e9e: l\u2019homme, auparavant satellite de Dieu, devient l\u2019astre central.<\/span><\/p>\n

Les humanistes \u00e0 la <\/span>Renaissance<\/span><\/a>, ces hommes qui red\u00e9couvraient l\u2019Antiquit\u00e9 avec enthousiasme, n\u2019avaient pas achev\u00e9 ce renversement. L\u2019homme pouvait prendre plus de place dans la pens\u00e9e et dans les arts sans se substituer \u00e0 Dieu au centre de tout. Les figures humaines sculpt\u00e9es par Donatello, peintes par <\/span>Holbein<\/span><\/a> ou d\u00e9crites par <\/span>Thomas More<\/span><\/a> ne se prennent nullement pour des dieux. Elles ne sortent pas de leur orbite. Dans leur nudit\u00e9, dans leur v\u00e9rit\u00e9, elles inspirent au contraire <\/span>la compassion<\/span><\/a>. On est surtout frapp\u00e9 par leur humilit\u00e9.<\/span><\/p>\n

Cet humanisme renaissant est un humanisme chr\u00e9tien. L\u2019homme s\u2019observe et se repr\u00e9sente lui-m\u00eame, mais \u00e0 la lumi\u00e8re du Dieu dont il s\u2019est distingu\u00e9 depuis le Moyen \u00c2ge, avec pour lui-m\u00eame autant de compassion que d\u2019admiration. La r\u00e9volution copernicienne invers\u00e9e s\u2019accomplira plus tard, avec <\/span>Kant<\/span><\/a>.<\/span><\/p>\n

Elle est accomplie quand <\/span>Napol\u00e9on<\/span><\/a> rencontre <\/span>Goethe<\/span><\/a> \u00e0 Erfurt en 1808. Le ma\u00eetre des hommes dit au ma\u00eetre de leur esprit : \u00abVous \u00eates un Homme\u00bb (autre interpr\u00e9tation, il aurait dit de Goethe: \u00abVoil\u00e0 un Homme\u00bb. Ce mot a inspir\u00e9 le commentaire suivant \u00e0 <\/span>Paul Val\u00e9ry<\/span><\/a>: \u00abVous \u00eates un Homme. Un <\/span>Homme<\/span><\/i>? C\u2019est-\u00e0-dire une <\/span>mesure de toutes choses<\/span><\/i> <\/b>et c\u2019est-\u00e0-dire un \u00eatre aupr\u00e8s duquel les autres ne sont que des \u00e9bauches et des fragments d\u2019hommes, des hommes \u00e0 peine, car ils ne mesurent pas toutes choses comme nous le faisons <\/span>vous<\/span><\/i> (Goethe) et <\/span>moi<\/span><\/i> (Napol\u00e9on).\u00bb<\/span><\/p>\n

L\u2019homme ici n\u2019est pas seulement la pyramide qui sert \u00e0 mesurer les ombres \u00e0 ses pieds, il est aussi le soleil qui \u00e9claire la pyramide.<\/span><\/p>\n

Val\u00e9ry emprunte l\u2019expression <\/span>mesure de toutes choses<\/span><\/i> \u00e0 Protagoras, l\u2019auteur de cet aphorisme souvent cit\u00e9 dans les discussions sur l\u2019humanisme: \u00abL\u2019homme est la mesure de toutes choses, de celles qui sont pour ce qu\u2019elles sont, et de celles qui ne sont pas pour ce qu\u2019elles ne sont pas.\u00bb<\/span><\/p>\n

Pour <\/span>Platon<\/span><\/a> et <\/span>A<\/span><\/a>, qui ont \u00e9t\u00e9 parmi les premiers \u00e0 le commenter, cet aphorisme \u00e9quivaut, au sujet de la connaissance, \u00e0 une prise de position que nous qualifierions de relativiste ou de subjectiviste: l\u2019\u00eatre n\u2019est rien d\u2019autre que ce qui est appr\u00e9hend\u00e9 par la connaissance sensible ou intellectuelle de l\u2019homme. Pour l\u2019un et l\u2019autre , ce n\u2019est pas l\u2019homme( anthropos) mais Dieu qui est la mesure de toutes choses.<\/span><\/p>\n

Mais entre l’individu r\u00e9duit \u00e0 lui-m\u00eame et Dieu, n’y a-t-il pas un crit\u00e8re interm\u00e9diaire? Le mot anthropos <\/i>peut d\u00e9signer aussi bien l’homme singulier avec ses particularit\u00e9s propres ou l’universel, l’humanit\u00e9 dont l’essence appartient \u00e0 chaque homme. Platon s’arr\u00eate au premier sens et alors la formule de Protagoras devient l’\u00e9quivalent de notre \u00c0 chacun sa v\u00e9rit\u00e9<\/i>. On peut toutefois penser que Protagoras avait les deux formules \u00e0 l’esprit, ce qui pouvait le conduire \u00e0 un crit\u00e8re interm\u00e9diaire: l’accord de plusieurs individus. Cet accord constitue aux yeux de Protagoras le discours fort. \u00abChaque individu, \u00e9crit Gilbert Romeyer Dherbey, est certes la mesure de toutes choses, mais il est une mesure bien faible s’il reste seul de son avis. Le discours impartag\u00e9 constitue le discours faible. \u00c0 peine est-il un discours d’ailleurs puisque dire c’est communiquer, et que toute communication suppose quelque chose de commun. Lorsqu’un discours personnel rencontre d’autres discours personnels, ce discours se renfor\u00e7ant de tous les autres devient alors discours fort et constitue la v\u00e9rit\u00e9. \u00bb \u00abCette th\u00e9orie poursuit Romeyer Dherbey, semble en rapport \u00e9troit avec une certaine pratique politique, celle de la d\u00e9mocratie ath\u00e9nienne.\u00bb1<\/sup> Faut-il en conclure qu’aux yeux de Protagoras toutes les opinions s’\u00e9quivalent, puisqu’en d\u00e9mocratie, on compte les opinions plut\u00f4t que de les peser? \u00abNon, r\u00e9pond Romeyer Dherbey: \u00ab Si le discours fort tire bien sa force de la masse des suffrages qu’il attire, cela ne signifie pas que Protagoras professe une \u00e9galit\u00e9 radicale de toutes les opinions et une identit\u00e9 de sagesse chez tous les individus. Les hommes les meilleurs en effet savent proposer aux autres des discours capables d’entra\u00eener leur adh\u00e9sion; le discours d’un seul devient alors discours fort de par sa capacit\u00e9 intrins\u00e8que d’universalisation.\u00bb2
\nAu d\u00e9but du XXe si\u00e8cle, le philosophe \u00e9cossais <\/span>F.C.S. Schiller<\/span><\/a>, auteur de <\/span>Humanism<\/span><\/i>, <\/span>Philosophical Essays<\/span><\/i>, s\u2019inspirera de l\u2019aphorisme de Protagoras pour soutenir que la v\u00e9rit\u00e9 ou la fausset\u00e9 d\u00e9pendent de ce \u00e0 quoi l\u2019on tend, que toute connaissance est subordonn\u00e9e \u00e0 la nature humaine et \u00e0 ses besoins fondamentaux. Ceux qui soutiennent que les valeurs au centre de notre \u00e9thique ne peuvent \u00eatre que le contenu d\u2019un consensus auquel nous acc\u00e9dons par le dialogue sont aussi des disciples de Protagoras. <\/span><\/p>\n

Val\u00e9ry \u00e9crit le mot Homme avec une majuscule. C\u2019est pour lui l\u2019homme accompli qui est la mesure de toutes choses et non pas l\u2019homme quelconque dont parle Protagoras. L\u2019\u00e9loge qu\u2019il fait de Goethe est une apoth\u00e9ose. On peut comprendre qu\u2019il divinise Goethe, mais quand il fait le m\u00eame honneur \u00e0 Napol\u00e9on, on est amen\u00e9 \u00e0 penser qu\u2019il partage au fond les vues de Protagoras: l\u2019homme accompli n\u2019existe pas hors de la conception qu\u2019en a Paul Val\u00e9ry. Si un jour un homologue de Val\u00e9ry pr\u00e9sente <\/span>Hitler<\/span><\/a> comme un \u00eatre accompli et s\u2019il suscite un consensus autour de son opinion, que pourra-t-on lui objecter?<\/span><\/p>\n

Nous nous rapprochons par l\u00e0 de l\u2019humanisme d\u00e9fini comme une \u00abconception g\u00e9n\u00e9rale de la vie (politique, \u00e9conomique, \u00e9thique) fond\u00e9e sur la croyance au salut de l\u2019homme par les seules forces humaines\u00bb (<\/span>Denis de Rougemont<\/span><\/a>). Dans cette perspective, le n\u00e9o-lib\u00e9ralisme qui pr\u00e9side \u00e0 l\u2019actuelle <\/span>mondialisation<\/span><\/a> est un humanisme, comme hier le marxisme.<\/span><\/p>\n

M\u00eame si, historiquement, l\u2019humanisme s\u2019est d\u00e9fini par opposition \u00e0 une vision du monde th\u00e9ocentriste, on l\u2019invoque parfois pour marquer la diff\u00e9rence entre l\u2019homme et l\u2019<\/span>animal<\/span><\/a> et la sup\u00e9riorit\u00e9 du premier sur le second.<\/span><\/p>\n

Dans le langage courant, le mot humanisme est souvent utilis\u00e9 pour d\u00e9signer tout ce qui est humain par opposition \u00e0 ce qui est inhumain. Dans ce contexte, on utilise l\u2019expression \u00ab\u00e0 la mesure de l\u2019homme\u00bb, laquelle, il faut le pr\u00e9ciser, n\u2019a rien \u00e0 voir avec l\u2019aphorisme de Protagoras. Une <\/span>ville<\/span><\/a> \u00e0 la mesure de l\u2019homme est une ville o\u00f9 l\u2019homme ne se sent pas \u00e9cras\u00e9 par des \u00e9difices d\u2019une taille disproportionn\u00e9e par rapport \u00e0 la sienne.<\/span> C’est dans ce contexte que s’inscrit cette d\u00e9finition de l’humanisme par l’historien Jean-Paul Coupal<\/a>:<\/p>\n

\u00abL\u2019humanisme, c\u2019est le pari jamais gagn\u00e9 d\u2019\u00e9duquer les d\u00e9sirs, de dominer les angoisses, de faire de l\u2019amour un principe qui d\u00e9borde la satisfaction de la libido et de la haine un principe contenu par le droit. Jamais l\u2019humanisme, comme les id\u00e9ologies du XXe si\u00e8cle l\u2019ont promis, n\u2019eut pour but de ramener le paradis sur la terre. En retour, l\u2019humanisme s\u2019engageait \u00e0 adoucir les m\u0153urs, pour reprendre l\u2019expression de Voltaire, et rendre la vie un peu moins malheureuse, un peu moins souffrante aux pauvres cr\u00e9atures que nous sommes. Et qui sait? peut-\u00eatre m\u00eame acc\u00e9der \u00e0 une part l\u00e9gitime de \u00abbonheur\u00bb, cette \u00abplace au soleil\u00bb dont parlait Pascal et qui soit autre chose que la sacro-sainte propri\u00e9t\u00e9 priv\u00e9e, ce \u00e0 quoi les P\u00e8res de la nation am\u00e9ricaine le r\u00e9duisait.<\/p>\n

 <\/p>\n

Cette mesure de l’homme, les Anciens en ont donn\u00e9 l’exemple: d’o\u00f9 cet autre sens du mot humanisme: m\u00e9thode de formation intellectuelle bas\u00e9e sur les <\/span>humanit\u00e9s<\/span><\/a>.<\/span><\/p>\n

1-Gilbert Romeyer Dherbey, Les sophistes, .Presses universitaires de France, Coll. Que sais-je, p.23<\/span><\/p>\n

2-Op.Cit. p.27
\n<\/span><\/p>\n<\/div>\n

Enjeux<\/h3>\n
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\u00abJusqu\u2019ici les philosophes n\u2019ont fait qu\u2019interpr\u00e9ter le monde, ce qui importe c’est de le transformer.\u00bb Cette pens\u00e9e de <\/span>Marx<\/span><\/a>, qui r\u00e9sume la <\/span>modernit\u00e9<\/span><\/a>, explique aussi l\u2019impasse dans laquelle l\u2019humanit\u00e9 se trouve en ce moment. Trans<\/span>former<\/span><\/i> le monde soit, mais quelle <\/span>forme<\/span><\/i> lui donner? La n\u00f4tre, de toute \u00e9vidence, celle de l\u2019\u00eatre humain que nous sommes ou, ce qui revient au m\u00eame, une <\/span>forme<\/span><\/i> quelconque que nous aurions imagin\u00e9e \u00e0 partir de ce que nous sommes. Mais que sommes-nous justement, quel est cet \u00eatre humain qui trans<\/span>forme <\/span><\/i>le monde? S\u2019agit-il de l\u2019homme accompli que Napol\u00e9on a reconnu en Goethe ? Il s\u2019agit plut\u00f4t de ces milliards d\u2019individus faits de d\u00e9sirs dont la vari\u00e9t\u00e9 et l\u2019intensit\u00e9 sont sans limites. Bien entendu, cet ensemble d\u2019individus entend assurer son salut par ses propres forces. Voil\u00e0 pourquoi l\u2019humanit\u00e9 est engag\u00e9e dans une croissance \u00e0 laquelle elle ne peut imposer de limite, m\u00eame si la n\u00e9cessit\u00e9 d\u2019une limite devient chaque jour plus manifeste. Un \u00eatre in<\/span>forme <\/span><\/i>qui trans<\/span>forme<\/span><\/i> le monde en se prenant lui-m\u00eame comme mod\u00e8le ne peut que rendre le monde in<\/span>forme.<\/span><\/i><\/i><\/p>\n<\/div>\n

Essentiel<\/h3>\n
\n

O\u00f9 l\u2019homme informe, r\u00e9duit \u00e0 lui-m\u00eame, trouvera-t-il la forme qui lui servira de mod\u00e8le et l\u2019\u00e9nergie, l\u2019inspiration dont il aura besoin pour se rapprocher de son mod\u00e8le?<\/span><\/p>\n

Voici d’abord un passage de <\/span>Mein Kampf<\/span><\/i> o\u00f9 <\/span>Hitler<\/span><\/a> soutient que l’homme doit chercher son mod\u00e8le dans un univers domin\u00e9 par la force: \u00abl’homme ne doit jamais tomber dans l’erreur de croire qu’il est seigneur et ma\u00eetre de la nature\u2026Il sentira d\u00e8s lors que dans un monde o\u00f9 les plan\u00e8tes et le soleil suivent des trajectoires circulaires, o\u00f9 des lunes tournent autour des plan\u00e8tes, o\u00f9 la force r\u00e8gne partout et seule en ma\u00eetresse de la faiblesse, qu’elle contraint \u00e0 la servir docilement ou qu’elle brise, l’homme ne peut pas relever de lois sp\u00e9ciales\u00bb . <\/span><\/p>\n

Et voici le commentaire de <\/span>Simone Weil<\/span><\/a>: \u00abHitler a tr\u00e8s bien vu l’absurdit\u00e9 de la conception du XVIIIe si\u00e8cle encore en faveur aujourd’hui, et qui d’ailleurs a sa racine dans <\/span>Descartes<\/span><\/a>. Depuis deux ou trois si\u00e8cles, on croit \u00e0 la fois que la <\/span>force<\/span><\/a> est ma\u00eetresse unique de tous les ph\u00e9nom\u00e8nes de la nature, et que les hommes peuvent et doivent fonder sur la justice, reconnue au moyen de la raison, leur relations mutuelles. C’est une absurdit\u00e9 criante. Il n’est pas concevable que tout dans l’univers soit soumis \u00e0 l’empire de la force et que l’homme y soit soustrait, alors qu’il est fait de chair et de sang et que sa pens\u00e9e vagabonde au gr\u00e9 des impressions sensibles. Il n’y a qu’un choix \u00e0 faire. Ou il faut apercevoir \u00e0 l’\u0153uvre dans l’univers, \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la force, un principe autre qu’elle, ou il faut reconna\u00eetre la force comme ma\u00eetresse et souveraine des relations humaines aussi.<\/span><\/p>\n

\u00abDans le premier cas, on se met en opposition radicale avec la science moderne telle qu’elle a \u00e9t\u00e9 fond\u00e9e par <\/span>Galil\u00e9e<\/span><\/a>, Descartes et plusieurs autres, poursuivie notamment par Newton, au XIXe, au XXe si\u00e8cle. Dans le second on se met en opposition radicale avec l’humanisme qui a surgi \u00e0 la Renaissance, qui a triomph\u00e9 en 1789, qui sous une forme consid\u00e9rablement d\u00e9grad\u00e9e a servi d’inspiration \u00e0 la IIIe R\u00e9publique\u00bb.<\/span><\/p>\n

Pour apercevoir dans l\u2019univers un principe autre que la force il faudrait, comme s\u2019est efforc\u00e9e de le faire Simone Weil, pouvoir r\u00e9animer, en tenant compte de la science actuelle, l\u2019une ou l\u2019autre des visions anciennes du monde o\u00f9 dominait la certitude que le monde, le macrocosme, poss\u00e8de une forme telle que l\u2019homme puisse en faire son mod\u00e8le et sa source d\u2019inspiration.<\/span><\/p>\n<\/div>\n

Documentation<\/h3>\n
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Heidegger, Martin, <\/span>Lettre sur l’humanisme,<\/span><\/i>Traduction et pr\u00e9sentation de Roger Munier. Nouv. \u00e9d. revue, Paris, Aubier, \u00c9ditions Montaigne, 1964.<\/span><\/p>\n

Jaeger, Werner, <\/span>Humanisme et th\u00e9ologi<\/span><\/i>e<\/span><\/i>, Traduit de l’anglais par H. D. Saffrey. Paris, Cerf, 1956.<\/span><\/p>\n

Maritain, Jacques, <\/span>Humanisme int\u00e9gral<\/span><\/i>, Paris, Fernand Aubier, 1936. <\/span><\/p>\n

Guillebaud, Jean-Claude, Le principe d’humanit\u00e9, Paris, Seuil, 2001.<\/span><\/p>\n

Textes en ligne<\/span><\/b><\/p>\n

Jean Grondin, <\/span>Gadamer on Humanism<\/span><\/a>. Paru dans L.E. Hahn (dir.), <\/span>The Philosophy of Hans-Georg Gadamer<\/span><\/i>, The Library of Living Philosophers vol. XXIV, Peru, Il., Open Court Publishing, 1997, 157-170.<\/span><\/p>\n

Hendrick Birus, <\/span>The Archeology of \u00abHumanism\u00bb<\/span><\/a>, <\/span>Surfaces<\/span><\/i>, vol. 4, 1994.<\/span><\/p>\n

Wang Hui, <\/span>Humanism as the Theme of Chinese Modemity<\/span><\/a>, <\/span>Surfaces<\/span><\/i>, vol. 5, 1995: <\/span>\u00c9tudiant le discours humaniste des Lumi\u00e8res en r\u00e9f\u00e9rence \u00e0 la Chine et \u00e0 l’Ouest, cet essai ouvre \u00e0 nouveau la question suivante: comment les intellectuels chinois ont-ils assimil\u00e9 les id\u00e9es de l’Ouest et les ont-ils appliqu\u00e9es \u00e0 leur propres pratiques sociales? Il met en \u00e9vidence les conceptions historiques qui sous-tendent l’humanisme occidental et trace l’\u00e9volution des discours humanistes chinois dans les termes de leur diffusion m\u00e9diatique et de leur impact sur l’organisation du savoir ainsi que de leurs relations avec les concepts marxistes de mode de production.<\/span><\/p>\n

Tony Davies, <\/span>Humanism<\/span><\/a>, Routledge, 1997<\/span><\/p>\n

Requiem pour l’humanisme<\/span><\/a>, in <\/span>\u00ab\u00a0Enqu\u00eate sur l’Empire\u00a0\u00bb<\/span><\/a>, <\/span>Imm\u00e9diatement<\/span><\/i>, no 20, f\u00e9vrier 2002.<\/span><\/p>\n<\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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