\nEn g\u00e9n\u00e9ral, les gens r\u00e9sistent \u00e0 prendre le temps de cet apprentissage profond. Mais si nous ne nous d\u00e9veloppons pas, notre humanit\u00e9 sera en p\u00e9ril.<\/strong><\/p>\n<\/blockquote>\nSans ancrage, sans le contact avec la racine profonde de notre \u00eatre, on est si facile \u00e0 manipuler, qu’on ne s’en rend m\u00eame pas compte.<\/p>\n
Comment on nous manipule ? En stimulant notre \u00e9motif pour nous d\u00e9vitaliser de notre \u00e9nergie. Pas d’\u00e9nergie, pas de force de combat. Pas de force, pas de confiance en soi…<\/p>\n
Comment on joue sur l\u2019\u00e9motif des gens ? En cr\u00e9ant des contraintes pour qu’ils se sentent ins\u00e9cures, des cadres o\u00f9 ils se comporteront comme le syst\u00e8me le souhaite, au risque de les \u00e9puiser. Les gens, c’est chacun de nous…<\/p>\n
\nC\u2019est \u00e7a un diktat. Quelqu\u2019un qui vous pousse \u00e0 vous comporter d\u2019une mani\u00e8re qui ne vous convient pas et qui vous dit aussi comment vous devriez vous sentir !\u00a0<\/em><\/p>\n<\/blockquote>\nLes jeunes sont les plus r\u00e9actifs aux diktats en raison de leur grande \u00e9nergie chaotique et de leur d\u00e9sir de se distinguer. Ils sont purs, donc ont tendance \u00e0 \u00eatre plus dogmatiques. C’est bien ainsi.<\/p>\n
Avec le temps, les jeunes approfondissant leurs connaissances d’eux-m\u00eames, ils d\u00e9veloppent de la maturit\u00e9 et relativisent leur point de vue. Ils comprennent que remplacer un diktat par un autre n’a plus rien \u00e0 voir avec une cause. Et le lent travail de fond pour cr\u00e9er le changement dans le r\u00e9el commence pour vrai. Un long travail de mise en structure pour la nouvelle forme du monde.<\/p>\n
\nC’est facile de confondre la mise en chantier d’une cause avec la r\u00e9signation…<\/p>\n<\/blockquote>\n
Malheureusement, aujourd’hui les int\u00e9r\u00eats capitalistes sont enracin\u00e9s dans les universit\u00e9s \u00e0 un point qu’il d\u00e9soriente le sens commun, ce qui nous d\u00e9connecte de surcroit de notre int\u00e9rieur. Ainsi les jeunes sont une proie convoit\u00e9e par les leaders capitalistes. Et la d\u00e9sinformation est telle qu’ils ne savent plus s’ils sont ou non manipul\u00e9s, ni par qui. \u00c9videmment, il n’y a pas que les jeunes… Les profs sont aussi fragilis\u00e9s par un capitalisme qui se pr\u00e9tend bienfaisant.<\/p>\n
Ainsi, dans la mesure o\u00f9 certains d\u00e9noncent tr\u00e8s agressivement un syst\u00e8me qui les a d\u00e9j\u00e0 pi\u00e9g\u00e9s vers le r\u00e9tr\u00e9cissement de l\u2019esprit, leur \u00e9lan r\u00e9volutionnaire est pr\u00e9-contamin\u00e9 par la culture mercantile et mat\u00e9rialiste du… capitalisme.<\/p>\n
Prisonniers de l\u2019outil le plus capitaliste, le t\u00e9l\u00e9phone cellulaire, leurs appels \u00e0 la lib\u00e9ration du 1% engendre une fausse nouvelle permanente, un mensonge qu\u2019ils se racontent.<\/p>\n
\nComme si nos humanit\u00e9s avaient renvers\u00e9 le sens de la pens\u00e9e pour r\u00e9tr\u00e9cir sa vision plut\u00f4t qu’ouvrir l’esprit.<\/em><\/p>\n<\/blockquote>\nMa question :\u00a0<\/strong>Peut-on parler d\u2019une fausse nouvelle dans un monde qui utilise la novlangue et qui r\u00e9duit la r\u00e9flexion \u00e0 l\u2019affect ? Avec la novlangue, chaque nouvelle est une fausse nouvelle !<\/p>\n<\/div>