D’où provient la pensée si ce n’est du cerveau ? Les neurosciences nagent en plein mystère, mais les avancées en psychologies évolutionnaire pointent vers la structure de la conscience et de son canal.

Entendez-vous votre voix intérieure? Elle vous parle de bien des façons : elle chuchote, murmure, hausse le ton et crie même parfois. Beaucoup ignorent d’où elle vient. Il suffit de l’appeler intuition pour lui donner de la crédibilité.

Mais voilà, notre intuition n’a plus la cote devant les algorithmes qui font foi de vérités. Les technocrates et statisticiens réussissent à subjuguer notre petite voix intérieure, en limitant notre vision du monde à des opérations à qui l’on peut faire dire n’importe quoi.

Les opérations mathématiques peuvent être facilement détachées de leurs sources. Utilisées pour rassurer ou pour manipuler, l’être humain peut à son tour se détacher de sa propre source d’énergie mentale. Cette déconnexion rend l’être humain fragile, vulnérable et influençable.

La fabrication du consensus repose sur le sous-développement de la conscience humaine.

Les histoires qu’on se raconte, les trames narratives de notre histoire sont créées par notre intelligence cognitive. Dans nos histoires, la tentation d’être le héros, la bonne personne nous aveugle sur notre identité réelle.

C’est dans ce jardin obscur d’intention que nous perdons le plus notre connexion avec le réel. Et alors, nous ne savons plus d’où proviennent nos intentions.

La source de la pensée

Comme le disait Bernard de Montréal, anthropologue et conférencier : « La pensée ne vient pas du cerveau ». Il a consacré sa vie à éveiller l’individu à ses dimensions psychiques et mentales.

« Il nous faudra un jour admettre que le cerveau n’est qu’un récepteur radio et que les ondes qu’il capte proviennent de la réalité multidimensionnelle d’un univers supra-matériel », Bernard de Montréal, Par-delà le mental, p. 168.

Mais alors, quelle est la source d’information de vos pensée ? Votre intuition ? Votre cerveau produit-il ces pensées ? Non !!!

Si votre intuition parle, c’est parce que la Source de votre être a quelque chose à vous dire. Et elle vous envoie le signal.

Nous puisons un nombre incalculable d’informations de cette voix intérieure et invisible. Malheureusement, cette aptitude supranaturelle est aujourd’hui en péril car , au nom du progrès, nous sommes en train de valoriser une société technocratique et transhumaniste.

Dans les faits, la recherche technocratique du progrès trahit l’échec cuisant de l’Homme à se connaître et à créer de l’ordre dans le chaos de ses dimensions psychiques non pénétrées.

Les sens nous leurrent

La pensée créative ne vient pas du cerveau. L’information créative est puisée dans la dimension psychique.

Mais  dans la mesure où l’intuition est colorée par nos récepteurs sensoriels, le cerveau nous joue des tours. C’est ce qu’on appelle le biais cognitif.

Lorsque nous nous laissons leurrer par le biais cognitif, l’intuition perd sa valeur créative pour devenir une mémoire affective. Cette dernière renforce le biais.

C’est ainsi que nous en venons à croire que la pensée origine du cerveau.

Sortir du biais cognitif

La mémoire affective garde en otage l’étincelle d’origine de la pensée créative à travers le déclenchement de réactions émotionnelles, conscientisée ou non. Cette construction développée par le cerveau cognitif mais teintée par les émotions, est la représentation la plus complète que l’on se fait de soi et du monde.

Ce qui signifie que notre identité est entretenu par la culture du récit. Chacun de nous a besoin de s’attacher à un récit, idéalement positif, à propos de sa vie et de son utilité.

Ce récit est construit par nos biais. Ces derniers se forment d’après un ensemble de sentiments auxquels nous attribuons une valeur morale, bien ou mal. Alors nous devenons le héros ou le canard boiteux de l’histoire qui se répète, tant que nos scénarios l’entretiennent. Et ce récit fait foi d’identité (Lire aussi Que valez-vous ?)

Aussi, la première chose à faire pour sortir du biais cognitif est de rompre avec l’habitude de donner une valeur positive ou négative à son récit. Les adeptes de la pensée positive se leurrent sur la capacité de l’intention à créer un environnement positif.

La pensée ne provient pas du cerveau, mais elle se polarise è travers le processus de réflexion. Affaiblie en énergie par la polarisation, la pensée réfléctive n’a pas de pouvoir réel d’intention.

Le seule valeur réelle de l’identité et de la pensée se situe hors du cerveau, dans le flux de vos énergies mentales. Seul ce flux a un pouvoir d’intention. Seul ce flux peut créer sans repères.

La différence entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle

Selon les neurosciences des réseaux : «Fondamentalement, notre cerveau est un réseau tentaculaire de 100 milliards de neurones avec au moins 1 million de milliards de points de connexion, les synapses. C’est cela, selon le postulat des neurosciences cognitives, qui crée nos facultés cognitives, ce que l’on pourrait appeler la pensée ou l’esprit.»

Selon la psychologie évolutionnaire, la pensée ne vient pas du cerveau. L’Esprit est relié à un individu. Celui-ci capte des fréquences dans les dimensions créatives du cosmos d’où il tire une pensée. Cette pensée constitue une direction pour ses oeuvres.

L’être humain est constitué de 6 états d’intelligence (voir le Programme Le Créateur) dont l’intelligence émotionnelle et cognitive composent notre conscience primitive (psychologique).

L’intelligence cognitive donne l’impression de la vérité par sa nature analytique et logique. Elle peut générer une mémoire de données. Mais elle est indissociable de l’intelligence émotionnelle. Celle-ci est responsable d’ajuster le système réactif pour garder une cohérence d’humeur et d’état d’être dans la personne. Le 3e état d’intelligence est la déduction. Il s’agit de la capacité à rassembler les données dans un tout cohérent. Il requiert le concours préalable des états d’intelligence émotionnelle et cognitive. Ainsi nous construisons la trame narrative de notre histoire à partir de ces données affectives. De là nait une identité fictive.

La psychologie traditionnelle confond l’intuition avec les émotions. En psychologie évolutionnaire, la pensée créative ne vient pas du cerveau mais de dimensions mentales qui n’ont rien à voir avec les émotions. Ce qui distingue l’intelligence humaine et artificielle, ce sont d’abord les émotions. Un robot n’en a pas!

L’intelligence émotionnelle N’EST PAS de l’intelligence intuitive. Sa fonction de la première vise à ajuster les humeurs et les énergies de la substance de l’âme. La seconde ouvre la porte à la télépathie.

L’intelligence intuitive permet à l’être de capter l’information à partir d’une dimension hors de lui. Ce point est central. 

Et reconnaitre que la pensée ne provient pas du cerveau change totalement notre perspective du monde et de l’univers.

Reconnaître votre potentiel télépathique

On a toujours cru que la pensée venait du cerveau. C’est sur ce postulat que repose la psychologie traditionnelle. Certes, le cerveau traite l’information par des processus d’ordre affectifs et cognitifs.

Or pour la psychologie évolutionnaire, l’aspect extra-sensoriel de la pensée doit être pris sérieusement en considération. Il est la pierre angulaire du développement de la conscience.

Cette prémisse nous oblige à briser – individuellement – un plafond dans nos strates subconscientes pour comprendre d’où provient la pensée.

Cette étude des dimensions profondes, psychique et mentale, d’où origine la pensée créative conduit à comprendre la fonction précise de l’intuition : la télépathie.

L’intuition est basée sur l’aspect extrasensoriel de l’être plutôt que sur son aspect sensoriel. C’est sous l’angle de ses fréquences et non de l’émotion qu’elle devrait être étudiée.

La réaction émotionnelle responsable de biaiser ne doit pas pour autant être annulée, mais transmutée.

Expulser l’émotion hors du corps ferait de nous un robot et l’être humain ne peut survivre psychologiquement à une telle déconnexion sans être profondément troublé.

L’angoisse de plus en plus expérimentée par les gens exprime ce degré de déconnexion. Des dirigeants de plus en plus inhumains ont pris possession du rythme et des conditions de leur vie.

Les grands inventeurs sont des télépathes

L’activation de la communication télépathique ouvre les portes d’un savoir inouï et insoupçonné. Plusieurs grands scientifiques ont d’ailleurs puisé dans ce profonds puits psychique.

Einstein et Tesla sont les plus éminents explorateurs à avoir canalisé directement des informations dans les dimensions psychiques. Einstein d’une manière inconsciente est revenu chez lui avec un carnet rempli de formules. Elles contenaient la théorie de la relativité.

Tesla a reconnu : « Je suis électricité ». Et c’est bien de là que tout origine, incluant la pensée. Dans cette électricité, impalpable, invisible aux sens. Sans électricité, nous sommes morts !

Tesla disait : «Personne qui était ici n’est jamais mort. Ils se sont transformés en lumière, et de ce fait continuent encore d’exister. Le secret réside dans le fait que les particules de lumière restaurent notre état originel. C’est comme un retour à l’énergie précédente. […] Je cherche un moyen de préserver les énergies humaines. […] Je crois que mes découvertes feront que les gens vivront plus facilement, et qu’ils s’intéresseront à la spiritualité et la moralité.»

Encore faudra-t-il intéresser nos institutions aux mécanismes qui nous conduisent dans les dimensions psychiques et mentales.