Après avoir découvert et colonisé le monde, l’Homme a marché sur la lune. Aujourd’hui, des citoyens rêvent d’aller sur Mars. On veut conquérir l’univers à l’infini. Mais qui ose aller à la conquête de l’Homme ?

Les avancées en sciences neurologiques ne sont toujours qu’un aspect physique de la dimension humaine. Elles sont importantes dans la mesure où l’homme se rend lui-même malade en se créant un mode de vie contraire à son code de vitalité et qu’il trouve des moyens sophistiqués pour se réparer. Mais pour les plus aventureux, le gros bon sens est gage de santé globale; ils voyagent dans leur conscience intérieure pour retrouver l’équilibre.

Les darwinistes étudient aussi l’évolution d’un point de vue physique qui accommode la raison, mais jamais longtemps la raison d’être. C’est que la réponse à la conquête de l’Homme n’est pas physique. Elle est spirituelle. Et la nature de notre esprit semble souvent très abstraite pour nos sens.

En effet, on ne peut saisir notre propre esprit qu’en dépassant nos perceptions sensorielles, ce que nous évitons de faire lorsque nous remettons la direction de notre conscience à « quelqu’un d’autre ». Pour entendre notre propre esprit, il faut faire vibrer les cordes de notre perception extrasensorielle, notre hypersensibilité.


Faites le test : vous êtes sensible, hypersensible ou suprasensible ?


L’hypersensibilité rend fou ?

Les gens ont peur de l’aspect irrationnel de la psyché, de l’intuition, dans notre monde où la raison est glorifiée. La crainte de la folie bloque les voies de passage de notre lumière intérieure, vitale à notre activité cérébrale et à notre énergie globale.  Et l’insécurité affective et financière nous éloigne trop souvent de notre dimension invisible, si bien qu’aujourd’hui, nous subissons une pression croissante : une partie de notre conscience nous garde rivés sur la conquête du monde physique et une partie de nous cherche à devenir consciente de sa réalité psychique.

Les hypersensibles sont, parmi nous, ceux qui craquent en premier, sur le plan mental. Le problème relève souvent d’une prise de conscience d’avoir peu de contrôle sur la qualité de sa vie. Pour l’hypersensible, cette qualité de vie n’est pas que de nature physique mais, d’abord énergétique. Ainsi les déséquilibres causés par une monoculture « homme made », par les énergies magnétiques de certaines technologies, par les effets électriques néfastes de produits chimiques dans les médicaments ou les cosmétiques, etc., l’hypersensible a du mal à s’en prémunir, à moins de comprendre et de stabiliser son code de vitalité.

Les hypersensibles sont le baromètre de la démesure de nos conquêtes physiques, les marqueurs des déséquilibres nerveux de la population planétaire. L’explosion de maladies mentales ne pourra s’atténuer que si nous changeons notre mode de pensée pour améliorer sincèrement notre qualité de vie. Prioriser notre code de vitalité et le respect de notre flux de lumière comme fondement de nos décisions à venir pourrait nous engager sur la bonne voie. Mais pour y parvenir, il faudra ouvrir notre conscience à sa dimension subtile, comme déjà une belle minorité de gens le font. La conscience de chaque être humain n’est pas un espace comme les autres. Et la majorité oublie que cet univers intérieur cache les clés de notre organisation psychique et mentale ainsi que du vibrant  pouvoir qu’elle nous donne sur notre environnement intérieur puis extérieur.

Les vrais perdants

Aujourd’hui l’Homme envoie des sondes à coup de milliards, au sein d’un univers infini que la raison a du mal à embrasser dans toutes ses dimensions. Toutes ces expérimentations hautement élitistes sont le fait de personnes qui n’ont pas conscience des lois régissant l’univers intérieur de l’humain. Ainsi après avoir conquis la Terre, l’Homme est devenu un prédateur, faute de comprendre sa propre nature globale. Incapable de remettre en question son comportement au risque de perdre tout ce qu’il a accumulé, il subit une pression énorme qui l’oblige à poursuivre son involution. S’il prenait du recul, peut-être verrait-il les effets dévastateurs des systèmes dévitalisants qu’il a projeté sur le monde par méconnaissance de ses propres facultés intérieures.

Ainsi il comprendrait que les peuples deviennent réticents à la réalisation de grands projets, en raison d’une forte intuition qu’on leur cache des informations, qu’on leur soutire des profits au prix de leur qualité de vie. Ils se savent manipulés par une culture béton pourtant destructible : les paradis fiscaux, les contrats donnés aux amis, la gestion faussement créative, la recherche du profit au détriment de la sécurité publique, les projets mal ficelés, etc. sont autant d’abus de confiance, de corruption, d’ambitions déloyales productrices de dégénérescence de notre environnement physique et psychique.

Les hypersensibles, ceux qui tombent en raison de ce système déconnecté de nos besoins vitaux, n’ont pas à avoir honte de se sentir fragilisés. Au contraire ils peuvent apprendre à trouver leur centricité mentale. Leur grande sensibilité leur permet d’aller à la conquête de leur espace intérieur, là où la certitude de soi existe. Se reconnecter à ce moi profond assure que l’être protégera son code de vitalité et préservera l’essentiel de lui-même devant un système de prédation insatiable. Ceux qui oseront conquérir et maitriser leurs multidimensions humaines et visionnaire seront demain les gens forts de notre société. Ils doivent se lever et avancer sans jamais capituler leur territoire intérieur. Voilà comment se protéger. Voilà le sens profond de l’intégrité humaine.